Cinq personnes, dont quatre policiers, ont été arrêtées une semaine après le décès de Thierno Mamadou Diallo. Le jeune homme est mort en marge d’une manifestation spontanée contre la hausse du prix du carburant.
Depuis ce week-end, le président de la Cour d’appel de Conakry a organisé plusieurs rencontres avec la presse, pour informer en temps réel, sur l’évolution de l’enquête. Selon les dernières informations, cinq personnes, quatre policiers de la brigade anticriminelle et un gendarme, ont été interpellées.
Ils patrouillaient dans le quartier de Hamdallaye lorsque la manifestation contre la hausse du prix du carburant a eu lieu. Elle a ensuite été dispersée par les forces de sécurité.
« Leur identité sera dévoilée tout prochainement », assure Alphonse Charles Wright, le président de la Cour d’appel de Conakry. Depuis le début de l’enquête, il joue la carte de la transparence. Lundi, il a ainsi présenté les détails du rapport d’autopsie. Thierno Mamadou Diallo serait mort des suites « d’un traumatisme d’origine balistique », indique le rapport médicolégal.
Le Parquet général assure que la loi sera appliquée dans « toute sa rigueur » et dans un « délai raisonnable ». Il met par ailleurs en garde contre toute récupération politique de l’enquête judiciaire. De son côté, la famille de la victime souhaite organiser des funérailles « dans la stricte » intimité.
Avec RFI