Les responsables de l’unité d’action syndicale ont animé une conférence de presse le Lundi 05 Mars 2018 à Conakry. L’objectif de ladite conférence de presse tenue dans les locaux de la maison Communes des journalistes de Guinée Sises à Coleah Moussoudougou, était de rendre public leurs déclaration pour reconnaitre et soutenir avec fermeté leurs camarades grévistes du SLECG (Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée).
D ‘entrée de jeu, El hadj Mamadou Saliou Diallo a déclaré à la presse : « Les Centrales Syndicales ONSLG-COSATREG-CGSL-UGTG-UDTG-UNTG-CGFOG , analysant la situation socioéconomique que traverse notre pays en général et les travailleuses , travailleurs et retraités de Guinée en particulier ; Considérant la crise créée de toutes pièces et entretenue dans notre système éducatif par certains membres du gouvernement épaulés par des hauts cadres de l’Etat et de leaders syndicaux aux abois, ;Considérant les violations des conventions 135,151 et 154 de l’OIT et les dispositions de notre constitution en son article 20 par le Gouvernement guinéen ; Considérant les légitimes revendications catégorielles du SLECG, qui concourent effectivement à l’amélioration significative des conditions de vie et de travail. Vu l’indifférence des institutions de la république face à cette situation. Les centrales syndicales condamnent avec la dernière énergie, les velléités de récupération de la portée sociale de la plate forme revendicative du SLECG, par des cadres et leaders syndicaux indument présents dans la salle de négociation », a-t-il déclaré.
Avant de fustiger le comportement démagogique de certaines associations, ONG(s), Patronats et de leurs leaders dont le seul motif réel est de se trouver une place au Soleil ».
Renchérissant, il a dit : « Nous réaffirmons notre solidarité et reconnaissance au nouveau Bureau Exécutif du SLECG, qui porte toutes les aspirations et toute la détermination de tous les Enseignants et de leurs affiliations respectives. Nous Félicitons également les vaillants enseignants, épris de paix et de justice sociale qui ont su redoré le blason syndical en maintenant une parfaite cohésion ».
« Nous demandons au Gouvernement de sauver l’Ecole Guinéenne avant d’en tirer toutes les conséquences. Nous exigeons une inspection financière à la CNSS sur sa gestion pendant les six dernières années et la prise en chargé effective des cotisants. Nous Demandons au gouvernement de manière imminente d’amorcer une nouvelle ère de confiance dans une guinée solidaire et prospère », a conclu El Hadj Mamadou Saliou Diallo.
Oumar Konaté