Le ministère de l’Environnement des Eaux et Forêt appuyé par le PNUD ont bouclé un atelier de restitution et de validation des résultats du programme Readiness le jeudi 02 Août 2018 à Conakry. Un mécanisme mis en place par le fonds vert qui aidera les pays sous développés à se défaire du réchauffement climatique.
Apres deux jours d’échange entre les responsables du ministère de l’environnement des Eaux et Foret et le consultant du PNUD dans le cadre du programme pays en matière du réchauffement climatique. Lors de cet atelier plusieurs propositions ont été faites pour la validation d’un document qui doit contenir des projets qui reflètent les priorités de la Guinée en matière d’atténuation du changement climatique.
Aliou Diouf, consultant du PNUD dans le cadre du programme pays a déclaré que le programme de Readiness est un mécanisme qui a été mis en place par le fonds vert, pour appuyer les pays les plus vulnérable notamment les PME. « Les pays moins avancés, également les pays à revenu intermédiaire à développer véritablement leurs capacités pour pouvoir aller puiser leurs ressources du fonds vert, mettre en œuvre des projets d’adaptations et des projets d’atténuations du changement climatique », a expliqué Aliou Diouf.
Avant d’ajouter : « La Guinée avait soumis une demande de financement de 300 mille dollars pour pourvoir développer le programme pays .Le programme pays est un document extrêmement important pour le fond vert et pour la Guinée.Par ce que c’est un programme qui contient les priorités de la Guinée dont la Guinée veut se faire financer par le fonds vert. Donc, tout projet qui n’est pas dans ce document du programme ne recevra pas l’appui du fond vert. C’est pourquoi, ils doivent contenir des projets qui reflètent les priorités en matière d’atténuation du changement climatique » t-il ajouté le consultant du PNUD.
Mamadou Ciré Camara, chargé du programme environnement durable du PNUD a fait savoir que l’humanité avait fini de consommer ce que la terre était capable de régénérer. « Juste une semaine, de 1970 à maintenant, ce phénomène continue. Si les mesures ne sont pas prises, la terre ne sera plus capable de régénérée. Voilà pourquoi, la Guinée n’est pas en reste dans ce projet. Il y a des aspects qui sont pertinents en longueur de journée. Celui qui a vécu à Conakry hier et celui qui vit les réalités de cette capitale aujourd’hui, les réalités environnementales ont complètement changées. Avant, il pouvait pleuvoir durant deux semaines pendant le mois de juillet et août mais, maintenant il ya des perturbations concernant la température », a précisé Camara.
« En 2015, on a dit que c’était l’année la plus chaude et en 2016, on a aussi dit que c’est l’année la plus chaude. Cela veut dire que, chaque année qui suive, la nature est en train de rejeter beaucoup plus de chaleur et c’est la même perturbation. Chaque année, les victimes de la foudre ne font qu’augmenter. Combien de victimes des inondations ? Donc, la question ne pose plus pour que la Guinée s’engage mais plutôt, elle est dans cet état. C’est pourquoi, elle a souscrit à toutes ces conventions sur le changement climatique et elle est engagée à se défendre et à défendre l’humanité entière »,a conclu le chargé du programme environnement durable du PNUD.
Ourmar Konaté