L’Afrique de l’Ouest, l’Afrique de l’Est et l’Afrique centrale font partie des zones à risque mondiales de la vulnérabilité humaine au changement climatique.
Cette rencontre annuelle servira d’évènement préalable au Sommet africain de l’action pour le climat et devrait proposer des recommandations analytiques détaillées.
La onzième « Conférence sur le changement climatique et le développement en Afrique » (CCDA-XI) se tiendra du 1er au 2 septembre, à Nairobi, la capitale du Kenya. Cette rencontre annuelle est portée par « ClimDev-Afrique », une initiative de la Commission de l’Union africaine (CUA), de la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (CEA) et de la Banque africaine de développement (BAD). Elle servira d’évènement préalable au Sommet africain de l’action pour le climat (Africa Climate Action Summit, ACAS) prévu au Kenya du 4 au 6 septembre, a indiqué la CEA.
La CCDA-XI devrait proposer des recommandations analytiques détaillées et factuelles sur les différents sous-thèmes de l’ACAS, a-t-on ajouté. Elle réunira différents groupes d’acteurs africains sur le changement climatique, pour discuter des principales opportunités et défis en matière de changement climatique et de développement, et ce, dans le but de mettre en œuvre des solutions africaines face au changement climatique.
La CCDA-XI suscite aussi des contributions factuelles et des analyses à la position commune africaine avant la 28ᵉ édition de la Conférence des Parties des Nations unies sur le changement climatique (COP28) qui se déroulera du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï aux Émirats arabes unis.
Selon l’édition 2022 de l’Indice de vulnérabilité climatique, neuf des dix pays les plus vulnérables se trouvent en Afrique subsaharienne et le rapport 2022 sur le changement climatique du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat confirme que l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique de l’Est et l’Afrique centrale font partie des zones à risque mondiales de la vulnérabilité humaine au changement climatique.
L’Afrique a besoin d’environ 500 milliards de dollars de financement climatique d’ici 2030, à en croire l’édition 2022 du rapport : « Les perspectives économiques en Afrique », publié par la BAD. Ce rapport a également estimé que le continent devra investir plus de 3000 milliards de dollars dans l’atténuation et l’adaptation au cours de la même période pour mettre en œuvre ses Contributions déterminées au niveau national (CDN) dans le cadre de l’Accord de Paris.
Avec dpa-news
