Le financement vise à accroître la productivité agricole, à promouvoir les chaînes de valeur et le commerce intrarégional et à renforcer les capacités régionales en matière de gestion des risques agricoles. Foto: Roberto Pera/dpa
Le financement doit notamment aider à augmenter la productivité agricole, à promouvoir les chaînes de valeur et à renforcer les capacités régionales de gestion des risques.
La Banque mondiale (BM) a alloué 315 millions de dollars pour financer la deuxième phase du Programme de résilience des systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest (FSRP-2). Cette phase qui sera déployée au Tchad, Ghana et Sierra Leone bénéficiera à deux millions de personnes, et aidera les trois pays à mieux prévenir l’insécurité alimentaire et à améliorer la résilience de leurs systèmes alimentaires, a indiqué la BM. Dans les zones cibles des trois pays, le FSRP-2 réduira de 25 pour cent le nombre de personnes souffrant d’insécurité alimentaire.
Plus de 400 000 acteurs du secteur alimentaire pourront avoir accès à des services de conseil en hydro et agrométéorologie, tandis que près de 500 000 producteurs devraient adopter des technologies agricoles climato-intelligentes. En outre, environ 12 000 hectares de terres bénéficieront de pratiques de gestion intégrée des paysages, et le commerce intrarégional augmentera de 30 pour cent dans les filières agricoles sélectionnées.
« Des chocs multiples, provoqués par le changement climatique et la dégradation de l’environnement, les faiblesses des marchés alimentaires, les conflits, les répercussions de la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine ont encore aggravé l’insécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest », selon Massandjé Toure-Litse, commissaire aux affaires économiques et à l’agriculture de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Lancée en juin 2022 et financée à hauteur de 330 millions de dollars, la première phase du Programme de résilience des systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest est déployée dans quatre pays (Burkina Faso, Mali, Niger et Togo). Elle vise à accroître la productivité agricole, à promouvoir les chaînes de valeur et les échanges intrarégionaux, et à renforcer les capacités régionales de gestion des risques agricoles. Cette initiative intervient alors que près de 38,3 millions de personnes pourraient se trouver en situation de crise alimentaire en Afrique de l’Ouest.
Avec dpa-news