La protestation contre la hausse du prix du carburant par litre de 8000 GNF à 10 000GNF, dénommée marche Verte de l’inter central CNTG-USTG en collaboration avec les forces sociales, prévue ce mardi, 17 Juillet 2018 à Conakry et sur l’ensemble du territoire national, n’aura plus lieu. L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse organisé ce lundi, 16 Juillet 2018 à la maison du Citoyen par le Président du Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CNOSCG).
Selon Dr Dansa Kourouma : « La marche verte prévue pour demain mardi à Conakry et sur l’ensemble du territoire national n’aura plus lieu. Parce que, les procédures pour l’organisation de cette marche dans les règles juridiques n’ont été respectées par les organisateurs. Mais, les consultations continues entre le mouvement syndical avec les forces sociales pour faire revenir le gouvernement à la réduction du prix du carburant par litre à 8 000GNF ».
S’exprimant sur l’annulation de la marche des forces sociales de ce lundi, annulée tardivement dans la nuit d’hier dimanche, par un ordre du Gouverneur de la Ville de Conakry le Général Mathurin Bangoura, selon Dr Dansa Kourouma, cet acte du Gouverneur de la Ville de Conakry n’est pas une émanation de ses prérogatives. « C’est une violation de la loi. C’est pourquoi, nous allons dans le jours à venir saisir la Cour Constitutionnelle, pour rappeler au Gouverneur à l’ordre », explique Dr Dansa Kourouma à la presse, massivement venu pour la circonstance.
Encore le peuple de Guinée a été trahi par l’inter central CNTG-USTG ?
Selon les informations dignes de nom, l’inter central a décidé encore de trahir le peuple de Guinée. Parce que, tout simplement, les responsables syndicaux ont été corrompus par les billets de la Banque Centrale. Jusqu’à une heure tardive le dimanche, les deux parties étaient en conclave, pour trouver une issue favorable face à cette question de l’augmentation du prix du carburant de 8000 GNF à 10 000GNF. D’ailleurs, selon une source, des équipes de jeunes (contre manifestants) ont été recruté dans les différentes communes de Conakry, pour en découdre avec les manifestants de la marche qui était prévue pour ce lundi. Mains en vain ! La marche n’a pas eu lieu. Chacun d’entre eux devait recevoir deux cent mille francs guinéens (200 000GNF). Heureusement, la marche a été annulée par les autorités. Sinon, on n’allait encore plonger dans une situation aussi grave que, celle dans laquelle nous sommes.
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