Arrestation des membres du FNDC:‹‹ le procureur Général sur les détails de l’événement

Arrestation des membres du FNDC:‹‹  le procureur Général  sur les  détails de l’événement

Pour éclairer la lanterne de l’opinion publique sur l’arrestation des membres du FNDC notamment, Oumar Sylla Alias « Foniké Menguè »,Djanii Alfa et Billo bah,le procureur général Alphonse Charles Wright, a affirmé ce mercredi, que c’est face au refus d’optemperer que les agents ont fait usage de la force.

Dans un communiqué rendu public ce mercredi, le procureur général près la cour d’appel de Conakry est revenu sur les conditions dans lesquelles ces trois activistes de la Société civile ont été interpellés. « c’est suite au refus d’obtempérer que les agents dépositaires de la force publique ont fait usage de la force pour contraindre les personnes mises en cause de monter dans leur véhicule portant l’insigne de la police nationale. Force est de reconnaître que les comportements des personnes interpellées prouvent qu’elles ont savamment préparé des médias pour des fins de publicité de nature à jeter du discrédit sur les agents des forces de défense, de sécurité et des poursuites judiciaire», a estimé le procureur général près la cour d’appel de Conakry.

Avant de préciser:‹‹ qu’en matière d’enquête de flagrance, les officiers de police judiciaire assistés des agents de police judiciaire, sous la direction du procureur de la République, peuvent poursuivre sans convocation préalable, ni mandat d’arrêt, de comparution ou d’amener, les personnes à l’encontre desquelles il existe des indices concordants laissant croire qu’elles ont commis une infraction flagrante››,a fait savoir Alphonse Charles whrite.

‹‹L a direction d’une procédure d’enquête dépend, en matière d’enquête de flagrance, des critères prévus à l’article 63 du code de procédure pénale››,a indiqué le procureur général.

Concernant le dossier Foniké Mengué, le procureur nous rappelle de sa récente publication sur un réseau social (Facebook): « Le procureur Général issu d’un coup d’Etat militaire n’a ni la légitimité, ni la légalité d’arrêter ou voire même emprisonné un militant pro-démocratie pour avoir critiqué un régime putschiste. Si vous ne supportez pas les critiques, rendez le tablier››.

Selon Charles whrite, ces individus continuent à causer des troubles à l’ordre public.

Sylla Ibrahima Kalil, pour www.conakrynews.org 625444534