L’organisation de la coupe d’Afrique des nations 2025 en Guinée, est entrain de devenir une réalité. Après plusieurs années de tergiversations entre les principaux acteurs du cuir football guinéen, le président de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya vient de passer à la vitesse supérieure.
Dans une série de décrets diffusée, ce lundi 29 août 2022 à la télévision nationale, le chef de l’Etat a donné une impulsion à cette organisation de la CAN 2025 en Guinée, qui était jusque-là dans une impasse totale. Il vient de signer trois décrets importants pour l’organisation de cet événement majeur pour la première fois en République de Guinée.
Le président de la République a déclaré d’intérêt national et prioritaire le programme d’organisation de la CAN 2025 en Guinée, peut-on lire dans le premier décret. Il a ensuite placé le Comité d’organisation (COCAN), sous son autorité directe et qui est chargé d’une mission d’intérêt public temporaire et jouit d’une autonomie de gestion administrative et financière.
Pour permettre le fonctionnement de cette structure, le chef de l’Etat a fait un transfert de crédit de quatre milliards trois cents douze millions deux cents quatre-vingt dix-sept mille (4.312.297 ) mille francs guinéens, dans un second décret. Ce montant va permettre au ministère des sports de supporter les dépenses de fonctionnement du COCAN 2025 exercice 2022.
Le président de la transition a enfin créé un Comité interministériel d’orientation de la CAN Guinée 2025 (COMIOR CAN 2025), qui est charge de donner des nouvelles directives relatives à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de football 2025, il est présidé par le Premier ministre. Ledit comité est chargé particulièrement d’assurer la coordination des interventions des administrations et des partenaires, examiner et orienter toutes les questions dépassant les compétences du ministère des Sports et du COCAN et soumettre à la décision du conseil des ministres, concevoir un portefeuille de projets, rechercher des financements et des partenaires dans le cadres de l’exécution des projets identifiés en lien avec les administrations concernées, dit-on dans le troisième décret.
Mohamed Camara