Conakry : Le 70ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme Célébré

Conakry : Le  70ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme Célébré

Ce lundi 10 Décembre 2018 à Conakry, la République de Guinée à l’instar des autres pays du monde a célébré la journée internationale de la déclaration universelle des droits de l’homme  dans la Salle du 28 septembre du palais. La célébration de ladite journée est de mettre à profit l’occasion d’interpeler l’ensemble des couches sociales par rapport au respect de la dignité et la valeur de la personne humaine.

 

 

Placée sous la coordination des Agences du Système des Nations Unies des droits de l’Homme, le thème de est : « L’égalité, la justice et la liberté préviennent la violence, maintiennent la paix et périssent le développement ».

Prenant la parole à cette occasion,, le Directeur National des droits de l’Homme, Toupou Prospère, a   d’abord défini le concept droits de l’homme comme étant l’ensemble des droits fondamentaux qui doivent être garantis aux être humains pour vivre libres et dans la dignité, sans distinction de race, de sexe, de religion, d’origine nationale ou sociale, d’opinion politique, de naissance ou de toute autre situation.

Patrice Vahard, représentant résident par intérim du Haut-Commissariat des Nations-Unies aux Droits de l’Homme, a donné l’importance de la célébration de ce document qu’il qualifie d’extraordinaire et qui influe de nos jours tous les domaines du droit international.

Et d’ajouter, le représentant pays des Nations par intérim, a dit : « Le gouvernement a bien voulu accepté de différer une série d’activités qui aurait coïncidé avec la journée d’aujourd’hui. Il s’agira entre autres la journée porte ouverte de la justice. Organisation des débats dans les universités pour parler du le rôle des femmes dans la promotion et la protection des droits de l’homme, leur contribution à la paix et à la stabilité », a ajouté.

«  Pendant l’année 2018, 16 missions de terrains dans les villes, les villages et les contrées de la Guinée que le SNU a organisées pour voir ce qui se passe sur les questions de droits de l’homme. 130 visites de prisons, 100 cas de protection y compris 55% d’hommes et 45% de femmes, 31% de mineurs. 12 sessions de formations organisées pour la société civile avec 500 bénéficières, 250 femmes et 250 hommes. 5 sessions de formation organisées pour la Gendarmerie avec 120 participants hommes et 20 femmes. Cinq sessions de formation ont été organisées pour 200 magistrats y compris 50 femmes. Trois journées internationales organisées notamment avec le ministère de l’action sociale, de la condition féminine et de l’enfance et le ministre de la justice. 100 défenseurs des droits de l’homme ont été organisés en réseau de partage de bonnes pratiques à travers la Guinée. Tout ceci a été réalisé grâce aux partenaires de la Guinée et les partenaires internationaux », a souligné le représentant pays par intérim.

Alya Diaby, président de l’Institution Nationale Indépendante des Droits Humains (INDH), a affirmé : «L’organisation des Nations Unies comptait 51 membres en 1948.  Mais  aujourd’hui, ils sont 193 Etats membres. Ce qui signifie qu’il y a une avancée considérable en matière du progrès au niveau du respect des droits de l’Homme à travers le monde. A l’époque, l’Afrique noire était représentée  que  par le Liberia  et l’Ethiopie. On pourrait dire que les valeurs communes de la déclaration universelle des droits de l’homme, sont l’égalité,  la justice et le respect de la dignité humaine n’ont pas variée. Ces valeurs préviennent la violence et maintiennent la paix dans le monde. Depuis cette date (1948),  ces valeurs communes de l’humanité ont été prises dans les pactes internationaux de 1966. Il s’agit du pacte international sur  le droit civil et politique, économique et socioculturel. Elles sont été traduites au niveau régional à partir de 1950, notamment dans la convention européenne des droits de l’homme, la convention interaméricaine de droit de l’homme, la charte africaine des droits de l’homme et du peuple, élargir  à  des catégories spécifique, enfant, migrants, femmes handicapés dans les domaines (interdiction de la torture, interdiction de toute forme de discrimination raciale », a-t-il affirmé le président d’INDH.

Cheick Sacko,Ministre d’Etat de la Justice et Garde des Sceaux, a précisé que la Guinée a repris de nombreuses reformes dans le cadre de la protection des droits de l’homme, mais sauf que cette déclaration des droits est pleine d’embuche».

Sylla Ibrahima Kalil pour www.conakrynews.org 625444534