Conakry : des jeunes de l’axe disent Stop à la manipulation

Conakry : des jeunes de l’axe disent Stop à la manipulation

Une cohorte de jeunes agissant au nom et pour le compte de la jeunesse de l’axe le prince, s’engage à lutter contre les actes de violences et de vandalismes dans la zone lors des manifestations de protestation.

En marge d’un point de presse, dimanche, au rond point de Bambeto, des jeunes (une vingtaine), munis de pancartes sur lesquelles on peut lire: »Stop à la manipulation » ou Non à la violence » ou encore »Stop aux tueries », ont dénoncé les manipulations, dont ils sont victimes.

«Trop c’est trop, nous disons stop à la manifestation violente parce que nous avons constaté qu’il y a des personnes qui n’ont pas été retenues à la CENI et d’autres qui n’ont pas été retenus dans le gouvernement et qui sont derrière certaines pratiques. Il y a même des politiciens. Alors nous disons aux jeunes de s’abstenir de la violence. Manifester n’est pas synonyme de caillasser, de jeter de pierres. Donnez votre voix et non votre vie », a déclaréMamadou Sanoussy Bah le porte-parole de la structure.

D’après lui, la plupart de ceux qui ont été interpellées lors des précédentes manifestations sont toujours en prison et ceux qui ont été tués n’ont pas été enterrées.

« Ils ( le FNDC) appellent encore à d’autres manifestations sur l’axe. Comme si les habitants de l’axe sont des moutons. Pourquoi ? »,s’est-il interrogé avant d’inviter la justice à prendre ses responsabilités face aux nombreux cas de mort.

Poursuivant, il a menacé de faire interpeller ceux qui quittent leurs quartiers pour venir semer la violence, voler et vandaliser les paisibles citoyens sur l’axe.

« Ce sont eux qui nous salissent. Nous savons ce que nous endurons a travers les tueries que nous enregistrons ici », ajouta-t-il.

De sont côté, le directeur du parlement des jeunes de Guinée en sa qualité d’habitant de Bambeto, Thierno Abdoul Bah a rappelé que les jeunes de l’axe, désœuvrés, font face à la manipulation et sont victimes de tueries et d’arrestations arbitraires. D’où son appel en faveur d’un pacte social entre l’État et les jeunes habitants de l’axe.

« Les incompréhensions naissent dans le manque de communication. A ce niveau, le pacte doit être expérimenté dans le cadre du dialogue et de la concertation avec la jeunesse. C’est aussi la sensibilisation des jeunes par rapport à leur responsabilité et faveur de la culture de la paix »,dit-il.

Mosaiqueguinee.com