L’Assemblée Générale des Pays-Membres de la Plateforme des Régulateurs de l’Audiovisuel de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine l’UEMOA et de la Guinée s’est ouverte ce mardi, 24 avril 2018 dans un réceptif hôtelier de la place. Cette importante rencontre a connu la présence des présidents des Institutions Républicaines, les professionnels des médias venus du Sénégal, du Mali, du Burkina Faso du Benin et de la Guinée et les cadres de la Haute Autorité de la Communication.
Durant les deux jours de travaux, les participants auront à valider le procès-verbal de la 5ème conférence, à présenter les bilans pays, à examiner les plans opérationnels 2017 -2020 en vue de valider les activités retenues.
Dans son intervention, la présidente de la Haute Autorité de la Communication Martine Condé a fait savoir que la plateforme est un cadre de coopération et de partage d’une importance capitale dans un monde où, des défis nouveaux apparaissent chaque jour «Le développement des technologies numériques contenu de transformer profondément le secteur des médias et de la communication en général, créant des défis nombreux, notamment en matière de régulation .Pour y faire face, aucun pays ni aucune instance de régulation ne peut agir seul avec succès », a telle précisé.
Poursuivant sa communication, Mme condé a expliqué : « la mise en place des cadres de coopération et d’échange dynamique s’impose. Dans la Sous-région Ouest Africaine, la plateforme des régulateurs de l’audiovisuel de l’OEMOA et de la Guinée répond à cet impératif. Notre plateforme est une parfaite illustration d’intégration sous-régionale. Une volonté des nos institutions de régulation de fédérer leurs actions et initiatives pour relever les multiples défis auxquels nos pays sont confrontés «, a telle expliqué
Pour terminer, Martine a dit : « vu des enjeux de régulation à l’ère du numérique, nous devons œuvrer sans relâche au renforcement des capacités opérationnelles de notre plateforme. En son sein, nous arriverons à trouver les stratégies adéquates pour mieux réguler les médias et protéger la liberté de la presse. Nous devons viser à en faire un réseau de référence en matière de régulation sur le continent ».
Pour sa part, le Ministère Conseillé Chargé des Relations avec Institutions El hadj Mohamed Lamine fofana : « au moment où les technologies continuent d’apporter les changements majeurs dans le secteur des médias, le rôle de l’instance de régulation s’avère plus que jamais indispensable ».
Oumar Konate pour www.conakrynews.org
