Coupe de France: en démonstration, Toulouse écrase le FC Nantes et remporte son 2e sacre

Coupe de France: en démonstration, Toulouse écrase le FC Nantes et remporte son 2e sacre

Toulouse n’a fait qu’une bouchée du FC Nantes en s’imposant 5-1 en finale de Coupe de France, ce samedi 29 avril. Le Cap-Verdien Logan Costa a notamment participé au succès de son équipe en inscrivant un doublé dans les dix premières minutes de la rencontre.

C’était un duel sous tension qui opposait le FC Nantes à Toulouse lors de la 106e finale de Coupe de France, ce samedi 29 avril. Tension sportive, évidemment, puisque Nantes disputait la 10e finale de son histoire dans la compétition, avec un 5e sacre en vue et un nouveau doublé en cas de victoire. De son côté, Toulouse espérait inscrire un second titre à son palmarès, après celui de 1957, et mettre fin à une disette de 66 ans. Mais tension sociale et sécuritaire également, dans un contexte de contestation de la réforme des retraites qui a poussé le président Emmanuel Macron à renoncer à entrer sur la pelouse avant le début de la rencontre.

Face à des Nantais qui semblaient paralysés par l’évènement, les Toulousains se sont montrés extrêmement réalistes dès le début de la rencontre en infligeant trois buts aux Canaris. C’est d’abord le Cap-Verdien Logan Costa qui a ouvert le score en reprenant un corner de la tête (4e, 0-1), avant d’inscrire un doublé de la même manière dans la foulée (10e, 0-2). Nantes a cru réduire l’écart grâce à l’Égyptien Mostafa Mohamed, mais sa reprise a été sauvée de justesse sur la ligne de but par Gabriel Suazo (12e).

En souffrance sur chaque tentative toulousaine, le FC Nantes a ensuite été puni une nouvelle fois par Thijs Dallinga (23e, 0-3), qui a parfaitement piqué son ballon pour tromper Alban Lafont. Complètement dépassés par l’intensité appliquée par les Toulousains, le cauchemar de Nantes s’est poursuivi en première période après un ballon mal repoussé dans l’axe par le gardien nantais, permettant à Dallinga de s’offrir à son tour un doublé (31e, 0-4).

Une finale à sens unique
Après une première période catastrophique et un sacre qui semblait déjà acquis pour les Toulousains, les supporters des Canaris pouvaient au moins espérer une réaction d’orgueil de la part de leur équipe. Mais les Nantais n’ont jamais paru proches de trouver la solution face à des adversaires qui ont logiquement géré davantage leurs efforts. Moussa Sissoko aurait pu réduire le score, mais sa reprise, complètement dévissée, est passée largement au-dessus de la cage de Kjetil Haug (57e).

Pas de réaction des Nantais et pas de sifflets dans les tribunes non plus à la 49e minute. Aux abords du Stade de France, les syndicats distribuaient des sifflets et des cartons rouges aux spectateurs pour faire entendre leur mécontentement et leur opposition à la réforme des retraites. Mais la bronca attendue n’a pas eu lieu. Il faut dire que la réforme des retraites était bien loin des préoccupations des supporters.

Impuissants dans le jeu, les Nantais ont finalement obtenu un pénalty grâce à Fabien Centonze, taclé dangereusement par Rasmus Nicolaisen. Le capitaine nantais Ludovic Blas n’a ensuite pas tremblé devant le but en plaçant parfaitement son tir sous la barre (75e, 1-4). Un but qui n’a pas pesé dans le dénouement de cette finale, puisque le Marocain Zakaria Aboukhlal a ensuite achevé les Nantais d’une frappe du droit, déviée par Jean-Charles Castelletto pour trouver les filets de Lafont (79e, 1-5).

Avec quatre buts inscrits en première période, un score inédit dans une finale de Coupe de France depuis 1955, les Toulousains avaient déjà les deux mains posées sur le trophée. Ils remportent la seconde Coupe de France de leur histoire, après un premier sacre en 1957.

Avec RFI