Le Samedi 21 Octobre 2017 à Conakry, devant un parterre de représentants des organes de médias, l’écrivain Guinéen, El Hadj Sidiki Kobolé Keita, enseignant chercheur en histoire a procédé officiellement à la dédicace de son œuvre littéraire Intitulé : « AHMED SEKOU TOURE, l’AFRICAIN QUI A OSE DIRE NON AU GENERAL DEGAUL LE 28 SEPTEMBRE 1958 ».Cette cérémonie de dédicace s’est déroulée dans la Salle de Conférence du ministère des Affairés étrangères avec la participation de plusieurs personnalités notamment, les cadres de l’Administration, le représentant de l’UNESCO, les responsables du Commissariat Général de Conakry ‘’Capitale Mondiale du Livre’’, les écrivains, les élèves et étudiants etc. Dans cette présente œuvre littéraire, l’auteur du livre a relaté l’histoire de la Guinée avant l’indépendance, pendant et après et il a également relaté par la même occasion l’histoire du père Fondateur de la révolution Guinéenne pendant la période coloniale, il s’agit de Camarade ‘’Feu Ahmed Sékou Touré’’.
A l’entame de son exposé, l’auteur du livre a déclaré que la source d’inspiration de cette œuvre littéraire, c’est suite à son constat que la jeunesse Guinéenne actuelle n’a pas du tout l’inquiétude d’apprendre l’histoire de leur pays. « Donc l’objectif principal de mon œuvre est de non seulement instruire à cette jeunesse ce qui s’est passé entre 1947 et 1957.Les partis politiques qui existaient au sein de la Guinée et comment ces partis étaient organisés. Et, comment le Parti Démocratique de Guinée (PDG, RDA) était structuré à l’époque. Car, le PDG, c’est un parti qui est d’abord passé par des consultations et il a fini par s’imposer pour devenir un parti unique dans lequel tous les autres partis politiques de la Guinée se retrouvaient. Donc c’est ce que le présent livre veut démontrer, pour que les jeunes connaissent l’histoire de notre pays »,a-t-il précisé. Avant d’ajouter : « Partir en profondeur pour comprendre comment la structure syndicale était organisée pendant l’époque de la révolution. Démontrer aux jeunes, que le 28 Septembre 1958 n’a pas été un phénomène spontané, mais l’aboutissement d’un long processus de lutte certes entamé par nos aïeux. Contre l’intrusion et la domination coloniales françaises, mais surtout poursuivi par des nationalistes courageux prêts à tout affrontement avec le colonisateur français. Le territoire guinéen devrait coute à coute retrouver son indépendance du joug colonial français », a-t-il ajouté l’écrivain.
Renchérissant, il a dit : « En guinée, chacun enseigne son histoire ; à la radio, à la télévision, dans journaux et sur les sites, nombre de personnes profitent de toutes sortes d’occasions pour raconter des inepties, soutenir des affirmations subjectives qui ne résistent à aucune analyse objective des faits historiques établis, aucune source documentation irréfutable et véritable n’est citée. Ceux qui affirment d’être des connaisseurs de l’histoire récente de la guinée n’analysent très souvent les faits que sous angle ethnique ou politicienne, deux prismes déformants. Rappelez-vous certaines interviews diffusées dans certains médias de la place au cours des mois d’août et Septembre 2017 »a-t-il fait savoir M.Kobolé.
Avant d’affirmer : « C’est pourquoi, afin de faciliter toutes vérifications éventuelles, je cherche, dans mes ouvrages, à établir d’abord des faits avec indications complète des sources avant de les apprécier ou de les qualifier. Car, si leur interprétation est libre ; les faits historiques étant têtus donc véritables, doivent être objectivement restitués (citation de l’acte, des acteurs ou témoins, de la dates ou période précis) », a-t-il affirmé.
Avant de rappeler quelques phrases du Chapitre I et II de son livre : « Ahmed Sekou Touré, l’autodidacte, est une biographie sommaire et analyse du rôle transcendant de cet homme charismatique qui s’était déjà imposé au cours de la période de la lutte anticoloniale en Guinée, en Afrique et dans le monde comme l’un des plus conséquents des nationalistes africains de sa génération. Dans le deuxième Chapitre de mon livre, j’ai parlé de la lutte syndicale. L’organisation des différents syndicats, les grèves qui ont immédiatement déstabilisé le fondement économique du système colonial en Guinée .La question de la désaffiliation des syndicats guinéens des centrales métropolitaines et analyse le rôle important joué par les syndicalistes guinéens dans le processus de création de l’UGTAN », a-t-il rappelé.
Pour mettre un terme à ses propos, l’auteur a fait savoir que les autres chapitres abordent la lutte pour la création des partis, leur implantation et leur représentativité avant le choix décisif du 28 Septembre 1958.
Sylla Ibrahima Kalil 664594788