Droits de l’Homme : Les forces de défense et de sécurité s’engagent à lutter contre la torture en Guinée
Mercredi 27 juin 2018,la deuxième journée de la rencontre entre les différents acteurs impliqués dans la lutte contre la torture s’est tenue à Conakry. Cette rencontre avait pour thème : « le rôle et responsabilités des membres des forces de défenses et de sécurité en Guinée ».
Le représentant du haut-commissariat des Nations Unies aux droits humains (HCDH) Louis Marie Bouaka a signifié que, la journée d’aujourd’hui est consacrée spécialement aux autorités pour faire des échanges afin de trouver une solution idoine à cette pratique.
Selon lui : « Cette 2ème journée est spécifique, par ce que c’est une occasion qui est offerte aux praticiens de s’exprimer de dire pourquoi il ya des cas des tortures dans leurs services et ensemble nous allons discuter pour trouver la solution. On va passer des textes à la pratique. Car en guinée les textes sont claire maintenant, nous allons essayer de changé le comportement .c’est la raison pour la quelle cette session est réservée aux autorités chargées d’appliquer la loi ».
De poursuivre, il a demandé les avocats, et les officiers de police judicaire, de la gendarmerie de ménager des efforts pour éradiquer la pratique de la torture dans nos différents lieux de détention. « Il est vrai que certains auteurs d’actes de tortures sont poursuivis, mais on va continuer à ce que les victimes puissent exercer leur droit et saisir la justice en question », a fait savoir Louis Mari Bouaka.
Prenant la parole, le président de l’institution Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (l’INIDH) Dr Alya Diaby a déclaré : «On obtenu des progrès en matière de lutte contre cette pratique. Le Haut commissariat des nations unies reconnait qu’il ya eu des progrès. La déclaration commune de tous les mécanismes qui luttent contre la torture, reconnait qu’il y’a eu des avancées significatives. Mais nous devons continuer à veiller à ce que, les forces de défense et sécurité se rapprochent d’avantage du respect de l’interdiction absolue de la torture, par ce que, c’est un droit indélogeable », a t-i déclaré le président l’INIDH.
Le Colonel Mamadou Soumah, coordinateur des unités de BAC (brigade anti criminelle en Guinée) A rappelé : « Nous sommes tous unanimes que tout le monde est contre la torture, ce n’est pas une bonne chose, et à notre niveau, j’ai interdis de pratiquer la torture ; une fois qu’on arrive à mettre main sur un voleur ayant commis les faits un criminel, c’est de l’interpeller immédiatement ». a- conclu le coordinateur des BAC
Oumar Konate pour conakrynews.org