Trente acteurs nationaux et régionaux, originaires de 10 pays d’Afrique de l’Ouest, ont été outillés récemment sur la sûreté maritime et la lutte contre la criminalité transnationale organisée. Foto: Christian Charisius/dpa
La région du golfe de Guinée reste un « point chaud » pour la piraterie maritime et d’autres formes de criminalité transnationale organisée.
Trente acteurs nationaux et régionaux, originaires de 10 pays d’Afrique de l’Ouest (Cameroun, Côte d’Ivoire, Congo, Gambie, Ghana, Liberia, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et Togo), ont été outillés récemment sur la sûreté maritime et la lutte contre la criminalité transnationale organisée, à la faveur d’une formation financée par le gouvernement fédéral allemand. Cette activité a été initiée par le Centre International Kofi Annan de Formation au Maintien de la Paix (KAIPTC, en anglais) basé à Accra, au Ghana. Le Centre de formation d’excellence créé en 1998, le KAIPTC qui porte le nom de l’ancien diplomate ghanéen et secrétaire général des Nations unies, est un organisme mandaté par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
La piraterie maritime est un grave problème dans la région
La région du golfe de Guinée reste un « point chaud » pour la piraterie maritime et d’autres formes de criminalité transnationale organisée, a souligné le Général de brigade aérienne George Arko-Dadzie, Commandant adjoint du KAIPTC. La piraterie dans cette région continue d’être un sujet de préoccupation pour la communauté internationale, car les attaques contre les navires et les marins ont augmenté au fil des ans, a-t-il ajouté, intervenant à l’ouverture de la formation. « Les modes d’opération des pirates dans la région ont évolué et sont devenus très complexes et dynamiques avec des capacités accrues des pirates », a-t-il prévenu, plaidant en faveur de l’accroissement des synergies entre les parties prenantes pour lutter contre les menaces posées par la piraterie.
Selon le KAIPTC, la formation d’Accra facilitera l’établissement de relations professionnelles entre les acteurs régionaux et nationaux dans le but d’échanger des informations, de renforcer la collaboration et la coopération, et de réagir rapidement pour contrer les menaces émergentes. Le mandat du KAIPTC consiste à former les militaires, les agents de police et le personnel civil des pays de la CEDEAO, d’Afrique et d’au-delà dans le domaine des opérations multidimensionnelles de maintien et de soutien de la paix.
Avec dpa-news