Guinée/Interpol : Saisie de 49 armes de guerre, 3 obus et de stupéfiants lors de l’opération TRIGGER VIII (RAPPORT)

Guinée/Interpol : Saisie de 49 armes de guerre, 3 obus et de stupéfiants lors de l’opération TRIGGER VIII (RAPPORT)

La coordination nationale de l’opération TRIGGER VIII à travers la direction générale de la police nationale, a présenté jeudi 08 septembre au ministère de la Sécurité et de la protection civile, les résultats de TRIGGER III.

TRIGGER VIII est une opération initiée par l’Interpol en 2017 dans huit(8) pays de l’Afrique de l’Ouest et du centre à savoir le Mali, le Burkina Faso, le Niger, la Mauritanie, la Centrafrique, la RD Congo, Togo, Tchad et la Guinée, choisie comme pays pilote.

Elle consiste à rassembler, partager et analyser toutes les informations sur la criminalité liée aux armes à feu afin de lutter contre le terrorisme, les auteurs de crimes violents et les trafiquants d’armes, a-t-on indiqué.

En Guinée l’opération a déployé 42 officiers et cadres chargés d’appliquer la loi au niveau de l’Aéroport, du port autonome, des débarcadères de Conakry et à l’intérieur du pays notamment à Kindia et aux postes frontaliers de Pamelap, Boundoufourdou et Kourémali. Elle a permis de saisir 49 armes de guerre, 02 boites chargeurs, 04 grenades défensives, 03 obus, 10 armes à feu de fabrication artisanale, 20,14 kg de cannabis, 1056 plaquettes d’exadon et 2 plaquettes de Tramadol.

A la présentation de ces résultats, les greffes des trois tribunaux de première instance de Conakry ont sollicité une franche collaboration avec les forces de sécurité notamment pour la formation en techniques de conservation des scellés spécifiques, a déclaré leur porte-parole, Oumar Barry.

Selon Commissaire Naby Laye Fofana, coordinateur stratégique de l’opération TRIGGER VIII, cette opération a permis à la Guinée d’avoir une base de données des armes à feu volées, perdues, saisies et faisant l’objet d’une enquête judiciaire. De renseigner sur les armes à feu illicites détenues dans les locaux des services de sécurité et dans les greffes des tribunaux de première instance de Conakry et Kindia enfin d’alimenter la base de données du programme d’Interpol sur les armes à feu iARMS.

Avec AGP