« Des policiers ont projeté du gaz lacrymogène, et les gens se sont aussitôt précipités pour sortir en se poussant les uns les autres et ça a provoqué beaucoup de victimes ».
L’Indonésie s’est réveillée dimanche endeuillée par l’une des pires tragédies jamais survenues dans un stade. Au moins 174 personnes sont mortes dans un mouvement de foule quand des milliers de fans ont envahi un terrain de football et ont été aspergés de gaz lacrymogène.
Le drame, qui s’est déroulé samedi soir dans la ville de Malang, à l’est de l’île de Java, a aussi fait plus d’une centaine de blessés dans cet archipel d’Asie du Sud-Est où les rivalités entre supporters virent souvent à la catastrophe.
Des fans de l’équipe locale du Arema FC ont pénétré sur le terrain du stade Kanjuruhan, dans la ville de Malang, après la défaite de leur équipe 3 à 2 contre celle de Persebaya Surabaya. C’était la première fois en plus de vingt ans que l’Arema FC perdait face à sa grande rivale de la ville voisine de Surabaya.
Le bilan, initialement de 127 morts, est monté à 174 morts, a annoncé à la mi-journée Emil Dardak, le vice-gouverneur de la province de Java Est, sur la chaîne de télévision Kompas TV.
La police, qui a qualifié cet incident d’ »émeutes », a tenté de persuader les fans de regagner les gradins et a tiré des gaz lacrymogènes après la mort de deux policiers. De nombreuses victimes ont été piétinées mortellement.
Des survivants ont décrit des spectateurs pris de panique, bloqués par la foule, quand la police a lancé des gaz lacrymogènes.
Le drame, qui s’est déroulé samedi soir dans la ville de Malang, à l’est de l’île de Java, a aussi fait plus d’une centaine de blessés dans cet archipel d’Asie du Sud-Est où les rivalités entre supporters virent souvent à la catastrophe.
Des fans de l’équipe locale du Arema FC ont pénétré sur le terrain du stade Kanjuruhan, dans la ville de Malang, après la défaite de leur équipe 3 à 2 contre celle de Persebaya Surabaya. C’était la première fois en plus de vingt ans que l’Arema FC perdait face à sa grande rivale de la ville voisine de Surabaya.
Le bilan, initialement de 127 morts, est monté à 174 morts, a annoncé à la mi-journée Emil Dardak, le vice-gouverneur de la province de Java Est, sur la chaîne de télévision Kompas TV.
La police, qui a qualifié cet incident d’ »émeutes », a tenté de persuader les fans de regagner les gradins et a tiré des gaz lacrymogènes après la mort de deux policiers. De nombreuses victimes ont été piétinées mortellement.
Des survivants ont décrit des spectateurs pris de panique, bloqués par la foule, quand la police a lancé des gaz lacrymogènes.
Grandes quantités de lacrymogène
Des images capturées à l’intérieur du stade montrent une énorme quantité de gaz lacrymogène et des personnes s’agrippant aux barrières, tentant de s’échapper. D’autres portaient des spectateurs blessés, se frayant un chemin à travers le chaos.
« Des policiers ont projeté du gaz lacrymogène, et les gens se sont aussitôt précipités pour sortir en se poussant les uns les autres et ça a provoqué beaucoup de victimes », a indiqué à l’AFP Doni, un spectateur de 43 ans, qui n’a pas voulu donner son nom de famille.
« Il n’y avait rien, pas d’émeutes. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, il sont soudainement envoyé du gaz lacrymogène », a-t-il déclaré. « Ce qui m’a choqué c’est qu’ils ont pas pensé aux femmes et aux enfants? »
Interrogé par l’AFP, Sam Gilang, un survivant, qui a perdu trois amis, écrasés par la foule, a évoqué un incident « terrifiant, absolument choquant ».
« Les gens se poussaient (…) et beaucoup ont été piétinés en allant vers la sortie. Mes yeux brûlaient à cause des gaz lacrymogènes. Heureusement, j’ai réussi à grimper sur une clôture et j’ai survécu ».
Avec VOA