les sites pour aider vos restaurants et bars préférés 

les sites pour aider vos restaurants et bars préférés 

« Chers clients, afin d’alléger ce moment difficile que nous vivons tous, Subaco commence la vente à emporter ». Le message, sur une feuille A4, est simplement scotché sur la devanture du petit restaurant asiatique situé dans le 18e arrondissement de Paris. Il sera ensuite relayé sur son compte Instagram avec un impact pour le moins limité. À l’instar de Subaco, les restaurateurs s’organisent pour pallier les pertes liées à la crise sanitaire – avec plus ou moins de dextérité numérique. Panorama des initiatives qui ont récemment fleuri. 

« aide-aux-restaurateurs.fr »

Lancée mi-avril, la plate-forme « aide-aux-restaurateurs.fr » propose de compiler tous les établissements ouverts dans un annuaire unique et numérique. Il s’agit de mettre en relation les clients et les restaurateurs ouverts. Aucun frais pour personne. 

« On s’est rendu compte que beaucoup de restaurants ouvraient de nouveau mais que les clients ne le savaient pas », explique Pablo Castiel Gazier, co-fondateur de la plate-forme et de CentralApp, une appli de gestion des stocks dédiés aux restaurants, aux origines de l’initiative. « Avec le site, en quelques clics, on sait qui est encore ouvert », se réjouit-il.  

En partenariat avec Deliveroo

L’initiative a été mise en place en partenariat avec de gros acteurs de la Foodtech : Deliveroo, La fourchette ou encore Choco,  qui met en relation des restaurateurs et leurs fournisseurs. Grâce à ces différentes bases de données, le site compte actuellement plus de 500 établissements. Et la liste est sans cesse mise à jour. 

Pour commander, c’est simple. D’abord, il vous faut renseigner la ville où vous êtes confinés – pour l’instant le service ne concernent que neuf métropoles, trois seront ajoutées « prochainement ». Lorsque que vous avez choisi le restaurant, deux boutons s’affichent : « commander » ou « site web » à partir desquels vous entrez en communication direct avec les restaurateurs. Ensuite, selon le mode choisi par le propriétaire, vous pouvez être livré ou vous viendrez le récupérer sur site. Si l’option livraison est possible, elle apparaît en vert – à côté des boutons mentionnés plus haut – de manière très lisible. Comme le reste, le périmètre de livraison est laissé au choix de l’établissement.

Pour « tous les restaurants »

C’est pourquoi certains d’entre eux travaillent en collaboration avec Deliveroo. « Nous sommes ravis de participer à cette initiative. Il est plus important que jamais de se réunir et de collaborer pour soutenir l’activité de la restauration française », explique un porte-parole de la société, qui a tout à gagner pour redorer son image entachée par la colère des coursiers.

Mais la livraison n’est pas un critère discriminant pour s’inscrire sur le site. « Tous les restaurants qui veulent encore servir sont les bienvenus sur la plate-forme », insiste Pablo Castiel Gazier. Il suffit de remplir un Google form qui sera validé par l’équipe composée d’une vingtaine d’employés.

« C’est ma tournée ! »

Il y a aussi eux qui préparent l’après confinement. Mis en ligne début avril, la plate-forme « J’aimemonbistrot.fr » – soutenue par plus de 50 entreprises du secteur – vous propose d’acheter des bons d’achats à consommer dans votre bistrot préféré dès qu’il rouvrira. La définition de bistrot est ici entendue dans son sens très large allant du pub à la brasserie en passant par les fast foods. 

Pour faire un don, il vous faut dans un premier temps chercher l’établissement de votre choix parmi les 5 200 répertoriés sur la carte interactive. Puis, vous êtes redirigés sur une page spéciale dédiée audit restaurant. Enfin, vous découvrez un dashboard avec des mots (bien trop) rares aujourd’hui : « café-crème au comptoir », « verre en terrasse », « planche mixte » ou encore l’ultime « c’est ma tournée ! » . La somme que vous dépenserez – entre 1,5 et 50 euros – constituera une cagnotte, avec un petit bonus, à dépenser dans le bar en question dès qu’ils aura rouvert. Après dix jours de lancement, 7 500 pré-commandes pour un total de 530 000 euros ont été passées sur le site – soit près de 100 euros par établissement.

S’il y a à boire et à manger dans « J’aimemonbistrot.fr », une autre plate-forme spéciale apéro a émergé. Développé par ABInBev, le plus gros producteurs de bières du monde, le  « barsolidaire.fr » vous permet d’acheter des pintes en avance dans votre spot préféré. Le système fonctionne sur le même mode opératoire :  vous choisissez la somme de votre bon d’achat qui est versée au bar de votre choix parmi les 162 listés, ce dernier reçoit la quantité de produit correspondante. A sa réouverture, vous pourrez boire l’équivalent de votre don en bières. Le montant du don peut aller de 5 à 100 euros. Un geste solidaire mais également un bon moyen pour écouler les stocks de ce géant… 

Source : Aide-au-restaurateurs.fr, J’aimemonbistrot.fr,  Barsolidaire.fr



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