Cette annonce faite par l’Italie vient s’ajouter à celle de la Tunisie qui a empêché 30 000 personnes d’entrer sur son territoire à jusqu’à fin juillet 2024.
Depuis le début de l’année, les autorités tunisiennes ont empêché le départ de plus de 61 000 migrants qui voulaient rejoindre les côtes européennes, a indiqué le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Piantedosi.
Ce chiffre témoigne de l’engagement constant des pays d’origine et de transit des migrants dans la lutte contre l’immigration irrégulière, a ajouté le ministre italien dans un tweet publié sur son compte X (ex-Twitter).
En 2023, la Tunisie a empêché près de 30 000 migrants d’entrer irrégulièrement dans le pays. « Ces chiffres témoignent de l’engagement de la Tunisie dans la lutte contre les trafiquants d’êtres humains à laquelle l’Italie accorde également une importance prioritaire », a commenté Piantedosi.
Le ministre Matteo Piantedosi a récemment affirmé que le gouvernement italien est particulièrement bien placé pour élargir les canaux d’entrée régulière, ayant ainsi mis en œuvre un programme de 452 000 entrées sur une période de trois ans.
« Nous avons compris, a-t-il expliqué, qu’il faut corriger le tir et mieux cibler la préparation de l’accès aux flux réguliers, d’une part en modifiant la législation et d’autre part avec des exigences organisationnelles qui rapprochent beaucoup plus et beaucoup mieux la demande de l’offre ».
Selon un rapport de l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex), publié en aout, les passages irréguliers des frontières de l’Union européenne (UE) ont baissé de 36 pour cent pendant les sept premiers mois de 2024 par rapport à la même période de 2023.
D’après Frontex, les baisses les plus significatives des passages irréguliers des frontières ont été observées sur les routes des Balkans occidentaux et de la Méditerranée centrale, à hauteur de 75 et de 64 pour cent.
Avec dpa-news
