L’ancien responsable de la cellule de communication de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Ousmane Gaoual Diallo ne décolère pas contre son ex président, Cellou Dalein Diallo après son exclusion au sein du parti.
Invité chez nos confrères de la Radio Espace FM dans la célèbre émission des » Grandes Gueules’’, l’actuel porte-parole du gouvernement a dénoncé le non-respect des règlements intérieurs et les procédures de son exclusion.
Selon lui, son ancien patron n’a aucun pouvoir de l’exclure au sein du parti: “Je suis étonné de l’acte qu’il a pris pour du parti de façon illégale. Parce que le président de l’UFDG n’a aucun pouvoir d’exclure un militant du parti. C’est contraire aux textes, à l’esprit, aux statuts et règlement du parti. Je pensais avec son parcours, il aurait fait beaucoup plus attention aux textes du parti,” dénonce Ousmane Gaoual Diallo.
Le ministre des postes et télécommunications dit à qui veut l’entendre que le président de l’UFDG n’a aucune prérogative pour exclure un militant des rangs du parti.
“Le bureau exécutif suspend quelqu’un même pour deux ans en attendant que le congrès entérine l’exclusion. Mais le président d’un parti n’a aucun pouvoir pour exclure un militant. La procédure voudrait que lorsqu’un militant est mis en cause, qu’il soit jugé par l’instance à laquelle il appartient. On met en place une commission de discipline, le mis en cause est invité à se défendre et il y a un forme de jugement. Si les sanctions sont proposées, elles sont ramenées au niveau du bureau exécutif qui entérine. Si ça devrait conduire à l’exclusio, le bureau politique peut suspendre la personne pour 24 mois en attendant le congrès”, fait-il savoir.
Avant de poursuivre : “Au lieu de cela, il s’est assis à Dakar pour envoyer une lettre pour dire : ‘Je t’exclus’. Pour moi, ça a été une très grande surprise. Parce que le conseil politique auquel j’appartiens n’est pas une instance de décision, mais une instance d’exécution. Donc il n’avait aucun pouvoir pour m’exclure de l’UFDG”, assure-t-il.
Pour terminer, le ministre des postes et télécommunications, prend acte de la décision de son ancien président, Cellou Dalein Diallo.
’’Mais comme il l’a fait, j’ai pris acte. Je n’ai dit. Mais j’étais très déçu de voir qu’il ne fait pas attention au respect des textes dans l’exercice du pouvoir qu’il a à la tête du parti. C’est une surprise pour moi. Je pensais qu’avec tout ce que nous avons subi et fait ensemble, chacun d’entre nous allait attention pour que les actes soient en conformité avec les décisions”, a-t-il déclaré.
Mohamed Camara