Le président de la GECI : « Nous voulons que le président Alpha Condé respecte la constitution ; mais si demain des guinéens meurent et que le pays soit déstabilisé, il sera poursuivi et on le combattra »

Le président de la GECI : « Nous voulons que le président  Alpha Condé respecte la constitution ; mais si demain des guinéens meurent et que le pays soit déstabilisé, il sera poursuivi  et on le combattra »

Le président  du parti Génération Citoyenne en Abregé GECI a animé une conférence de presse ce Vendredi 25 Janvier 2019 à la maison commune des journalistes de Guinée. Ladite conférence de plusieurs heures était axée sur la situation socio-politique et économique   actuelle  de la guinée et sur cette affaire d’éventuel troisième mandat d’Alpha Condé.   

 

 

 

Interrogé sur la situation de la mairie de Matoto, le président de la Génération Citoyenne (GECI), Fodé Mohamed Soumah a déclaré que  la crise au sein de la mairie de Matoto est entretenue par le pouvoir  pour  le seul but de vouloir retarder les échéances électorales en Guinée.

«Les élections communales ne sont plus notre problème ; Nous voulons que les élections législatives se  tiennent à date pour ne  pas qu’il ait un glissement  des élections  présidentielles », a signifié de passage.

 

 

 

 

Avant de qualifier les propos de l’Ambassadeur de la Russie. «Les propos de l’Ambassadeur   rentrent dans la stratégie du pouvoir qui pense qu’il faut grignoter à gauche pour aller  à droite. Il faut forcement nous parlé de quelque chose pour nous  faire éloigner de la réalité. Pour moi, ce que l’Ambassadeur de la Russie a dit, c’est un non évènement. Il n’a fait qu’amuser la galerie. Dans tout état normal, un Ambassadeur qui tient de tels propos, il ne passera pas la nuit dans ce pays-là, parce que ce n’est pas du tout  normal. Il  devrait être rappelé  et l’Ambassadeur de la guinée dans son  pays devrait aussi être rappelé », a affirmé le président de la GECI.

 

Parlant d’éventuel troisième mandat du président Alpha Condé, Fodé Soumah a dit : « Nous avons constaté très tôt que le président Alpha Condé voulait un troisième mandat mais quand il s’est rendu compte qu’il n’avait pas de bilan. Quand il s’est rendu compte que ses ballons d’essais qu’il avait jetés n’ont pas réussi. Il s’est  aussitôt dit, je ne veux pas parler de troisième mandat mais je vais essayer de glisser  ou réviser la constitution, c’est tout. Donc, il a  certainement  oublié l’affaire de troisième mandat. J’ai longtemps  discuté sur  ce  sujet de troisième mandat avec des gens et même  au sein l’opposition. Quand je disais que ce n’était pas d’actualité, les gens disaient non vous ne connaissez pas bien la Guinée. Et aujourd’hui, les faits nous donnent raison que ce troisième mandat est  mort mais c’est le glissement qui est  d’actualité. Mais  tout dépendra  parce que personne ne veut de ce glissement. Le pouvoir d’Alpha Condé a échoué ; Car le président Alpha Condé a la possibilité aujourd’hui de  sortir par  la grande porte  en passant la main. Et  s’il  doit passer  la main en soutenant  la jeunesse, l’emploi jeune et la presse, nous pouvons l’accompagner parce que tant que tu fais quelque choses qui est bien pour la guinée  ont  est d’accord avec toi », a souligné le président Fodé Soumah.

 

 

 

Avant de préciser : « Nous avons été avec le président  parce qu’il avait commencé à faire du bien au départ. Mais à un moment donné nous sommes devenus opposant parce qu’on ne voyait rien comme résultats concrets sur le terrain. Aujourd’hui  donc, on se rend compte que le président a échoué. Donc, la  seule voix qui lui reste c’est de sauver les meubles pour entrer dans l’histoire de notre pays, parce que ce n’est pas encore  tard pour  le faire. Même s’il se fera rattrapé par tout ce qui est passé. En Afrique les chefs d’Etats ont peur de quitter au pouvoir n’ont pas parce que le pouvoir a des avantages énormes mais  c’est parce qu’ils ont tout simplement peur d’être rattrapés par leurs passés, par leurs gestions », a-t-il précisé.

 

« Nous voulons que le président respecte la constitution mais si demain des guinéens meurent et que le pays soit déstabilisé, il sera poursuivi  et on le combattra », a conclu le président de la GECI.

Sylla Ibrahima Kalil pour www.conakrynews.org 625444534