Avant qu’il ne dépose sa candidature, les militants et sympathisants de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), ont marché plus de cinq kilomètres, pour magnifier leur sympathie au Président du Parti Elhadj Cellou Dalein Diallo. Justement à la rentrée de Kaloum, précisément sur le Pont du 08 Novembre, le cortège de l’ancien chef de file de l’opposition, est coupé en deux, par les forces de l’ordre qui n’ont voulu que les motards rentrent dans la commune de Kaloum, qui abrite le siege de la Cour Constitutionnelle, comme beaucoup de départements d’ailleurs. Comme l’habitude, à chaque fois qu’il se déplace, Cellou Dalein draine la foule, en causant d’énormes embouteillages à travers la ville. Mais, le couple Diallo a respecté les mesures barrières, édictées par les autorités sanitaires, avec le port de bavettes (image).
En compagnie de sa femme, Hadja Halimatou Diallo, Elhadj Cellou Dalein Diallo a enfin déposé sa candidature ce lundi, 07 Septembre 2020, à la Cour Constitutionnelle, pour l’élection présidentielle du 18 Octobre prochain qu’il a toujours contesté. Devant la commission de l’institution, en charge de recevoir des dossiers de candidature des candidats à l’élection présidentielle, habillé en veste bleue, chemise blanche, Cellou Dalein Diallo a enfin déposé les dossiers de son parti (UFDC) à la Cour Constitutionnelle. Papier par papier, la commission a regardé les dossiers de l’UFDG. Dans les jours à venir, la commission édifiera le sort de l’UFDG au peuple de Guinée, si le parti a droit de participer à cette élection présidentielle du 18 Octobre 2020.
Le président de la Cour a invité le président de l’UFDG de respecté les lois de la république, jusqu’à la proclamation des résultats des élections. Après ce sage conseil du Président de la Cour Constitutionnelle, le Président de l’UFDG s’est rendu dans la salle du collège des médecins. A la sortie de cette salle, Elhaj Cellou Dalein Diallo ne s’est pas prêté aux questions des journalistes. Il s’est rendu immédiatement à la maison, sans dire aucun mot à la presse, qui l’attendait impatiemment au rez-de-chaussée.
Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com
