L’un des témoins occulaires des événements du 3 décembre 2009 du Camp Koundara actuel Camp Makambo, accusé dans le massacre du 28 septembre de la même année, Cécé Raphaël Haba ayant passé plus d’une décennie à la maison centrale de Conakry enfonce sans ambage Marcel. Où il a réitéré d’être impliqué dans cette affaire du fait de ce dernier qui l’aurait dénoncé. Reproché de viol, de séquestration, de non assistance d’une personne en danger…
« J’avais reçu de la permission du Commandant Aboubacar Sidiki Diakité le jour du massacre du 28 septembre 2009. C’était un don de Dieu pour m’épargner du danger qui allait advenir » a-t-il fait remarqué Cécé Raphaël Haba à la barre.
N’ayant pas riposté contre le Commandant Aboubacar Sidiki Diakité « Toumba » après que celui-ci avait tiré une balle dans la tête du Capitaine Moussa Dadis Camara, Cécé Raphaël Haba a défendu que le plus important c’était de secourir le Président du CNDD qui était entre la vie et la mort.
Lui reprochant par les avocats des autres accusés de s’ériger en témoin de Toumba, Cécé Raphaël dit qu’il est loin d’y être celui-ci.
L’immeuble du bureau du Colonel Claude Pivi est contigue à celui du Commandant Aboubacar Sidiki Diakité « Toumba » qui était son chef mais jamais il n’aurait entendu des cris de tortures humaines provenant vers celui-ci se lamente Cécé Raphaël Haba vêtu en tenue traditionnelle.
« Le Capitaine Moussa Dadis Camara est généreux à l’époque, je prenais soixante-dix neuf franc guinéen (79.000FG) comme salaire de base quand, je lui avais fait connaissance, il a rajouté cinquante mille (50.000FG) chose qui me permettait de couvrir mes charges familiales » souligne-t-il.
Plus loin, Cécé Haba précise qu’il servait d’espion auprès du Commandant Aboubacar Sidiki Diakité « Toumba » au compte de Capitaine Moussa Dadis Camara. » Je me suis rendu compte qu’il était très sincère et la personne à laquelle je la comparais ne l’était pas » lance Cécé Raphaël Haba.
Affaire à suivre
Aboubacar Arafan Camara
