l’association guinéenne des editeurs de la presse indépendante (agepi) en collaboration avec le centre européen d’appui aux élections(eces), ont organisé deux journées de table-ronde (07 et 08 mars) dernier dans la salle des actes du palais du peuple à l’intention des différents organes de la presse écrite guinéenne. leditséminaire qui a fait l’objet d’intenses échanges sur les différentes questions qui assaillent la plupart des rédactions de nos journaux nationaux avait pour thème : «table-ronde sur la presse écrite, état des lieux et perspectives».plusieurs personnalités ont pris part à la cérémonie de clôture, notamment le ministre d’état, conseillerspécial à la présidence, m. tibou kamara, le représentant du ministère de la communication, le représentant de eces en guinée ainsi que les directeurs de publication des journaux du pays. a l’occasion, dans son discours de clôture, le président de l’association guinéenne des editeurs de la presse indépendante (agepi),m. moussa iboun conté, a déclaré : «je voudrais rappeler que ces deux jours de travaux ont été marqués par quatre (4) principales communications, notamment le diagnostic et défi de la presse écrite liés à l’ère des nouvelles technologies et de la communication, la problématique de la publicité pour les journalistes de la presse écrite , la distribution des journaux de la presse écrite sur tout le territoire national guinéen ; et la dernière communication axée sur le cadre juridique de la presse écrite : quels enjeux », a-t-il déclaré. avant d’ajouter : «pendant ces deux journées de travaux, les maux comme la cherté des intrants, le manque de publicité, le manque de réseaux fiables de distribution des journaux, ont été révélés comme étant les facteurs qui fragilisent la prospérité du journal papier à l’ère des nouvelles technologies de l’information et de la communication. les participants ont été instruit que l’utilisation des articles de la presse en ligne et des enjeux majeurs de l’audiovisuel sont les facteurs qui entravent l’évolution de la presse écrite aujourd’hui», a-t-il ajouté. et d’affirmer : «il faut reconnaitre qu’au cours des échanges, les idées fortes ont émergées à l’issus des réflexions au niveau des deux groupes de travaux qu’on a constitué dans le cadre de résolution des problèmes qui impactent négativement la prospérité de la presse écrite tout en mettant un accent particulier sur le renforcement des capacités des journalistes reporters qui constituent les éléments intéressants au sein de la rédaction. la mise en place d’une imprimerie autonome pour la presse écrite guinéenne. le genre journalistique a été retenu comme informations clé pour essayer de repositionner l’image de la presse écrite, sans oublier des formations en matière d’investigation qui ont été soulevées parmi les préoccupations », a déclaré le président de l’agepi. donc, si les radios annoncent, la presse audiovisuelle montre, la presse écrite à forcement droit de démontrer les faits pour prouver son importance par rapport aux autres médias », a-t-il iancé. pour sa part, m.domique, représentant du centre d’appui des élections (eces), a indiqué : «moi, je suis plutôt heureux d’entendre qu’il n’y ait pas eu de consensus autour de certains points durant ces jours de travaux. parce que partout où il n’y a pas eu consensus, ça veut dire qu’il ya encore des débats à ce niveau-là. j’espère que dans les prochaines rencontres, on pourra discuter sur les points de consensus et de blocage afin qu’il y ait plus de dynamisme dans les différentes résolutions qui seront définitivement retenues. et, nous attendons les documents issus des deux jours de travaux pour mieux les analyser afin de trouver des solutions valables à ce niveau-là », a-t-il précisé. présent à cette cérémonie de clôture, le ministre d’état, conseiller spécial du président de la république, m. tibou kamara, a souligné en ces termes : «la guinée est dans la dynamique d’une démocratie en marche malgré les dures épreuves.donc, la presse est l’une des maillons essentiels de cette démocratie. je voudrais dire que cette rencontre vient à point nommé puisque qu’elle se situe au lendemain d’une rencontre déterminante que les acteurs des différents médias ont eu à faire avec m. le président de la république, pr alpha condé au cours de laquelle une annonce très forte a été faite, à savoir l’institution de la journée de la presse», a souligné le conseiller spécial du président. avant de rappeler : «la célébration de cette journée, est une reconnaissance par rapport aux efforts fournis pour la liberté d’expression qui est un fondement incontournable d’une démocratie. parce qu’il faut noter que les médis sont les partenaires de l’etat. et, cette liberté d’expression, les journalistes en ont fait de leur bataille de chevalier. je voudrais donc remercier nos partenaires de l’union européenne qui ne ménagent aucun effort pour la qualification de la presse guinéenne à travers les séminaires et ateliers de renforcement de capacité. tout en espérant que les débats que vous venez de rendre compte pourront être les premier jalons à l’occasion de la journée de la presse », a-t-il rappelé. avant de préciser : «la plupart des recommandations ont été toujours au centre des débats, mais malheureusement, elles n’ont jamais trouvé solution. donc j’espère qu’à l’occasion de la journée de la presse, elles connaitront un début de solution ou d’être prise en compte. aujourd’hui, on aime toujours faire un mauvais procès à la presse, en expliquant souvent ses défauts et faiblesses, mais rarement qu’on a reconnu ses efforts, rarement qu’on a rendu hommage aux journalistes qui dans les conditions parfois très difficiles qui les rendent plus vulnérables mais parviennent toujours à s’acquitter de leur noble mission en éduquant notre peuple, informer et sensibiliser ce peuple dans l’objectif d’assainir la conscience de nos populations », a-t-il conclu. a noter que les directeurs des publications, dans leurs différentes recommandations, ont beaucoup sollicité la ratification de la convention de florence par le gouvernement guinéen. cette ratification qui permettra aux journalistes d’être à l’abri des taxes sur les outils qui rentrent dans la production des magazines et journaux de la presse écrite.