Dans le cadre du renforcement de la paix et de l’unité nationale à travers la vraie histoire de la guinée, ce Mardi 27 Novembre 2018 à Conakry, les responsables du réseau des Femmes du fleuve Mano pour la paix ont entamé une série d’activités de sensibilisation dans plusieurs Université de la place afin d’expliquer aux jeunes etudiants l’histoire réelle de notre pays et leur demander de s’intéresser à la connaissance de l’histoire de leur pays pour mieux contribuer au renforcement de la cohésion sociale et la paix entre tous les Guinéens sans exception. Le thème retenu pour ces activités de sensibilisation à travers des conférences : « La Bataille diplomatique de la Guinée indépendante entre 1958 et 1970 ».
Après l’université Gamal et d’autres grandes Université de la Capitale, la présidente du Réseau des Femmes du Fleuve Mano,Hadja Saran Daraba, était en face des Etudiants de l’université Koffi Annan ce mardi dans le but d’échanger avec ces jeunes étudiants sur la vie réelle de la guinée et des guinéens avant ,pendant et après l’indépendance.
Avant d’aborder le but du sujet, Hadja Saran Daraba est revenue sur les raisons qui ont conduit à la création du Réseau des Femmes du Fleuve Mano pour la paix. « C’est après la guerre du Liberia, qui a causé la mort de plus de 150 mille personnes et celle de la Sierra Leone qui a causé la mort de plus de 1000 personnes. Les Femmes leaders de la Mano River Union se sont retrouvées pour mettre en place un Réseau qui va œuvrer dans le cadre du renforcement de la paix et de l’unité nationale au sein de la sous-région Ouest Africa », a fait savoir aux Etudiants de l’Université Koffi Annan.
Avant de rappeler aux étudiants que le réseau à former 306 femmes dans les 33 Préfecture de la guinée sur des questions de paix et de cohésion sociale.
« Je crois que le thème de cette conférence est assez évocateur.D’où vient la guinée ? Nous nous rendons compte que nous vivons en permanence des crises sociopolitiques dans notre pays .Nous venons de célébrer les 60 ans de notre indépendance dans la ferveur, mais jusqu’à présent nous n’avons pas encore instauré un dialogue franc entre guinéen. Il se trouve que les deux tiers de la population Guinéenne ne connaissent pas l’histoire de leur pays. Les jeunes, qui ont moins de trente-cinq ans ne connaissent pas l’histoire de la guinée. C’est pourquoi, Donc, nous sommes en train de mener une séries d’activités de conférence dans les grandes universités de notre pays pour expliquer réellement à ces jeunes étudiants qui constituent les futurs cadres de demain l’histoire de notre pays », a souligné Hadja Saran.
Avant de préciser qu’à chacun d’interpréter selon sa façon les faits historiques, mais au moins, nous serions en ce moment dans la même longueur d’ordre concernant les faits historiques.
Pour mettre un terme à ses propos, elle a dit: « Aujourd’hui, les faits historiques de notre pays sont présentés en fonction des personnes qui les racontent. Les mêmes phénomènes sont présentés de manières différentes. Donc, ça perturbe les jeunes, ça les déboussole vraiment aujourd’hui. Les jeunes n’ont plus de repère, ni moral, ni intellectuel. C’est pourquoi, il sera très important pour nous, en tant qu’organisation qui ouvre pour la paix et la sécurité, d’enseigner aux jeunes l’histoire réelle de notre pays ».
Aboubacar Sylla, président de la Commission Culturelle et Sportive de l’Université Koffi Annan, a déclaré : « J’avoue qu’on a suivi avec intérêt l’exposé de Dr Hadja Saran Daraba, une femme très expérimentée et qui a montré ses preuves dans beaucoup de pays et sur le plan national.Donc,en tant que jeune Etudiant, j’avoue que je viens de bénéficier de véritables cours d’histoires de la part de cette dame. Je suis très content de ce rappel historique. Parce qu’elle a parlé de beaucoup de choses que je ne connaissais pas du tout », a-t-il déclaré.
Avant de préciser par la suite qu’il sera le relayeur de ces informations auprès de ses collègues étudiants, sa famille, pour qu’ils comprennent le défi auquel la guinée était confrontée depuis 1958 à nos jours.
Sylla Ibrahima Kalil pour www.conakrynews.org 625444534