Santé publique: Adoption du projet de loi sur l’assurance maladie en Afrique du Sud

Santé publique: Adoption du projet de loi sur l’assurance maladie en Afrique du Sud

Le projet de loi sur l’assurance maladie (NHI) donne un accès universel et gratuit aux soins de santé à tous les Sud-Africains dans tous les établissements sanitaires, publics et privés.

Une fois adopté par le Sénat et signé par le président de la République, le projet deviendra une loi instituant un fonds qui couvrira toutes les dépenses de tous.

L’Assemblée nationale sud-africaine a adopté le projet de loi sur l’assurance maladie (NHI) donnant un accès universel et gratuit aux soins de santé à tous les Sud-Africains dans tous les établissements sanitaires, publics et privés, du pays.
Le projet prévoit la mise en œuvre d’un fonds spécial qui sera financé par les impôts, les cotisations mensuelles des employés et des contributions des personnes dont le revenu est supérieur à un certain montant, a indiqué l’Assemblée nationale.

La NHI (National Health Insurance) est une « réforme fondamentale » visant à mettre en place un système de soins de santé « équitable, accessible, abordable et renforcé », a expliqué le ministre de la Santé, Joe Phaahla, lors des débats sur le projet.

« Le fonds NHI couvrira les Sud-Africains de toutes races, riches ou pauvres et résidents légaux de longue durée », lit-on sur le site de l’Assemblée nationale. Et d’ajouter que « le coût de notre système de santé, qui est actuellement le plus cher au monde, sera réduit ».

Les partis d’opposition ont rejeté le projet, craignant les vastes pouvoirs ministériels, les risques de corruption et le manque de préparation des établissements de santé publique. L’ANC, l’African National Congress, le parti au pouvoir, a obtenu l’approbation du projet à 205 voix pour et 125 contre.

« Nous devons apaiser les craintes de corruption et de mauvaise gestion (…). Il y a beaucoup de choses que nous devons réparer (…), elles peuvent l’être », a répondu le ministre de la Santé. Selon lui, les détenteurs d’une assurance médicale privée consomment 51 pour cent des dépenses nationales de santé alors qu’ils ne représentent que 16 pour cent de la population. En revanche, 84 pour cent dépendent des 49 pour cent de ressources fournies par le seul système de santé publique.

Avec dpa-news