Violences pré-électorales en Guinée :Dr Dansa Kourouma invite les candidats de rappeler leurs militants à l’ordre

Violences pré-électorales en Guinée :Dr Dansa Kourouma invite les  candidats de rappeler leurs militants à l’ordre

À chaque période pré-électorale, on enregistre souvent des violences entre les électeurs. Face  à cette situation,  qui commence être inquiétante. Surtout,  à la veille de l’élection présidentielle du 18 octobre prochain, le président du Conseil National des Organisations de la Société Civile (CNOCS) de Guinée,  ne tarde pas à condamner, avec la dernière énergie cette manière. A Kaloum, les militants sont coude-à-coude, à cause de simple affichage des banderoles de couleurs de leurs partis. C’est le cas de Sandarvalia, à Almamiyah ; pour ne citer que ceux-là, où les militants du RPG-Arc-en-ciel et ceux de l’UFDG de Cellou Dalein Diallo, ont failli s’entredéchirer ce jeudi.  Parce que, tout simplement, l’autre a affiché son banderole chez lui.

Dr Dansa Kourouma accuse les leaders des partis politiques, qui tiennent les discours politiques à caractère belliqueux, lors des meetings et dans les manifestations de soutiens. Nous vous livrons quelques extraits !

« C’est totalement inacceptable et intolérant, parce qu’en réalité,  le discours politique est à la base de cette situation de crispation et de tension électorale à l’intérieur du pays. La cause fondamentale, c’est l’intolérance politique. Ce qui s’est passé à Labé et à Faranah, c’est une grande déception pour ces leaders politiques qui prétendent gouverner la Guinée. Parce qu’en réalité, ça ne devrait pas se faire, les jours de campagnes sont très bien répartis et on ne peut pas s’attaquer à un cortège même si vous n’êtes pas favorable à ce cortège. Il faut le prouver le jour de l’élection», a déclaré le président du Conseil National des Organisations de la société Civile.

Après l’attitude des militants du RPG à Faranah, Dr Dansa kourouma, condamne et invite les leaders politiques à rappeler leurs militants à l’ordre.

« Ce qui s’est passé à Labé n’est pas la même chose que,  ce qui s’est passé à Faranah. La population de Labé et celle de Faranah ne se comportent pas de la même manière, pourquoi faire payer ce qui s’est passé à Labé à Faranah? C’est une action totalement inacceptable dans notre démocratie. Nous demandons aux autorités administratives et sécuritaires de ces localités, de faire régner l’ordre et la discipline dans cette période de campagne électorale. Et nous demandons aux principaux leaders qui sont majoritaires dans ces régions de s’adresser à leurs militants sans ambages pour les appeler à la retenue», a-t-il indiqué

  1. Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com