Ceux-ci ont été outillés, en décembre dernier, sur les techniques d’information et de communication relatives à la prévention et au traitement des cas de violence basée sur le genre (VBG) et de MGF, ainsi que sur la production des émissions relatives au changement des normes sociales, a indiqué le FNUAP. Le concours est aussi ouvert aux journalistes guinéens intervenant dans « Global Media Campaign to End FGM » (« la Campagne médiatique mondiale pour mettre fin aux MGF »), a-t-on ajouté de même source. Selon les organisateurs, l’objectif est « d’obtenir l’engagement et l’accompagnement » des professionnels de médias « à proposer des solutions innovantes qui contribuent à la réduction des MGF en Guinée ».
Au total, sept lauréats recevront des prix pour faciliter la mise en œuvre de leurs projets de productions journalistiques visant à mieux informer et sensibiliser les populations à l’abandon de cette pratique. « La lutte ne peut se faire sans les médias, nous voulons les encourager à intégrer les questions de MGF dans leur ligne éditoriale et en faire une priorité », a souligné Fanta Wagué, chargée du portefeuille genre au bureau guinéen du FNUAP. En Guinée, 95 pour cent des filles et des femmes, âgées de 15 à 49 ans, ont subi des MGF, a rappelé le FNUAP, citant les l’Enquête Démographique et de Santé (EDS) de 2018. « Chez les filles de 0 à 14 ans, l’EDS de 2018 note une prévalence de 39 pour cent », a-t-on ajouté.
Avec dpa-news