L’agenda FPS reconnaît l’importance de la participation des femmes aux négociations de paix, à son maintien et sa consolidation après les conflits.
Le Centre international Kofi Annan de formation au maintien de la paix (KAIPTC) va former les points focaux chargés de la mise en œuvre et de l’établissement de rapports sur l’agenda « Femmes, Paix et Sécurité » (FPS) au sein des États membres identifiés de l’Union africaine (UA). Ces formations seront réalisées par l’Institut des femmes pour la paix et la sécurité du KAIPTC, avec l’appui financier de la Suède, et concerneront successivement, le Ghana, le Niger, le Bénin et la Gambie. La formation au Libéria a déjà eu lieu en septembre.
Les formations se font en utilisant le Cadre de résultats continental (CRF) de l’UA, adopté en 2018, visant à renforcer le suivi et les rapports réguliers et systématiques de l’agenda FPS en Afrique et à contribuer à combler l’écart entre l’engagement politique FPS et sa mise en œuvre en Afrique. Les ateliers se fondent sur une approche de formation de formateurs pour permettre aux participants de former par la suite davantage de personnes dans leurs ministères, départements et unités respectifs sur la mise en œuvre de l’agenda et le suivi FPS, a indiqué le KAIPTC.
Deux décennies après l’adoption de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies sur l’agenda FPS, « l’exclusion des femmes des négociations de paix officielles, entre autres, reste un défi », a noté le KAIPTC. Qualifiée de véritable référence du paysage juridique et politique, la résolution 1325 reconnaît l’importance de la participation des femmes dans les négociations de paix, la planification humanitaire, les opérations de maintien de la paix et sa consolidation après les conflits. L’Agence suédoise de coopération internationale soutient l’agenda FPS, étant donné son mandat de contribuer à la réduction de la pauvreté dans les pays fragiles ainsi que son accent sur l’égalité des sexes et la sécurité humaine.
Avec dpa-news