La suite de la comparution directe de l’ex Ministre de la Sécurité Présidentielle le Colonel Claude Pivi se poursuit ce mercredi 23 novembre 2022 au Tribunal ad hoc chargé de connaître le massacre du 28 septembre 2009.
Habillé dans une chemise rayée avec un air très serein, l’accusé retrace les attributions qui lui étaient conferées sous l’emprise du CNDD.
L’avocat lui demanda s’il revient des prérogatives d’un Ministre de la Sécurité Présidentielle de se permette d’aller sur le terrain procéder à l’arrestation des bandits?
Pas vraiment, soutient le Colonel Claude Pivi, tout en soulignant que si la dangerosité de ceux-ci est élevée qu’il se rendait lui-même sur le terrain. L’accusé confirme succinctement qu’aucune mise en scène n’a été préalablement établie entre lui et l’ex Ministre de la Santé Abdoulaye Chérif Diaby en déclarant au Tribunal qu’ils s’étaient rendu tous vers Manéah le jour du massacre du 28 septembre 2009.
Suite à une réunion préparatoire des chefs de sécurité à la veille du massacre du 28 septembre 2009?
L’accusé très étanche dans ses propos se dit être à l’intérieur du pays précisément à Labé et n’être au courant de rien. L’accusé désapprouve également les déclarations de Commandant Aboubacar Sidiki Diakité « Toumba » affirmant qu’il l’avait aperçu à Hamdallaye.
Enfin, il nota aussi qu’il ne se séparait jamais de son arme quand il est en mission.
Affaire à suivre
Aboubacar Arafan Camara