Ce Lundi, 15 Décembre 2019 à Conakry, les responsables de la FEFA CEDEAO section Guinée, en collaboration l’APIP sur financement du programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont organisé un atelier de formation des femmes entrepreneures de Guinée sur la transformation des produits agricoles (Fruits, légumes, bio…). Cette importante activité de formation de deux 2( ) jours a connu la présence de plusieurs personnalités notamment Mme la Directrice générale adjointe de l’APIP,le président du Conseil National du Patronat Guinéen (CNP-Guinée),El Hadj Mohamed Habib Hann,la représentante du PNUD(Programme des NATIONAS Unies) pour le Développemen ,le secrétaire général du CNP-Guinée également Directeur général ‘’ERS’’ international Guinée- Afrique, M.Mara Mamou Mario etc. …
Dans son discours, Mme Fatoumata Hann, présidente de la FEFA CEDEAO SECTION /Guinée et vice-présidente du CNP-Guinée également membre de la plate- forme, a déclaré : « Nous réunissons toutes les femmes, les groupements de femmes et des associations de femmes qui se sont fait adhérées au sein de notre organisation. Notre objectif, c’est aider des femmes dans toutes les activités génératrice de sources de revenues pour les femmes », a telle déclaré la présidente de la FEFA CEDEAO Section/Guinée.
« Nous avons plusieurs filières mais cette fois -ci nous avons crée une ONG appelée ‘’Guinée Events ‘’.Nous avons fait des réflexions pour dire qu’il faut aider les femmes en organisant cette formation aujourd’hui. Les femmes sont très braves et elles ont de très belles initiatives le plus souvent, mais quand on regarde au niveau régional ou international nous constatons beaucoup de recule au niveau de la présentation de nos produit sur le marché. Nous n’avons pas des emballages, nous ne faisons pas les choses comme il faut, nous ne respectons pas la qualité et on fait de nos produits n’importe comment », a expliqué Mme Hann de passage.
Avant de préciser que c’est la troisième fois qu’elles organisent des formations en faveur des femmes depuis le début de l’année 2019.
« Depuis qu’on a créée l’ONG ‘’Guinée Events’’, nous faisons Toujours des événements. Nous organisons des foires, surtout nous nous faisons aussi la promotion de l’artisanat à travers du textile Guinéen en particulier et africain en général. Pour la journée d’aujourd’hui, nous avons choisi le thème : ‘’ La transformation de nos légumes ‘’ et le programme de demain sera sur la formalisation avec l’APIP (l’agence des investissements privés) et sur la gérance d’entreprise », a souligné Mme Fatoumata Hann.
Avant d’ajouter que si vous avez une entreprise, vous ne savez pas comment vous allez la gérer, l’entreprise tombera en faillite au bout de deux à trois mois de sa création.
Mme florence Lacave, fondatrice du programme ‘’ERS’’ Guinée et qui vient d’être officiellement lancé en Guinée, a dit : « Notre projet intitulé ‘’ERS’’, a une vocation de mesurer la valeur de chaque citoyen Guinéen à travers sa pratique métier. Nous allons chercher un contenu local sur la pratique métier vers l’occupation d’un emploi. Des nouvelles routes de l’emploi vont faire de la Guinée avec le nombre de personnes qui sont potentiellement dans leurs métiers et dans les filières évidemment artisanales, des filières agricoles ….Les femmes qui vont vraiment porter leur pratique métier comme un engagement de l’emploi. Cette compétence nouvelle, c’est que la Guinée va montrer que l’emploi est une question d’engagement dans le métier », a fait savoir Mme Florence LACAVE.
« Les nouvelles Routes de l’emploi sont aujourd’hui face aux nouvelles Routes de la Choua, qui est le plus gros programme d’investissement au monde mené par les chinois. Nous savons qu’à partir du moment où nous pouvons récupérer l’engagement de chacune des femmes dans leurs métiers avec la transmission des jeunes nous pouvons aujourd’hui prétendre être face aux plus gros programmes internationaux » a indiqué la fondatrice du programme ‘’ERS Guinée’’ et Monde.
Elle affirmera par la suite que les autorités Guinéennes sont aux cœurs de leur partenariat à travers le ministère de la jeunesse et de l’emploi des jeunes sous la clairvoyance du ministre Mouctar Diallo.
De même, elle a précisé que c’est le département de celui-ci qui pilote ce présent projet au niveau mondial.
Présent à cette activité de formation, le président du Conseil National du Patronat Guinéen (CNP-Guinée), El Hadj Mohamed Habib Hann , a souligné que c’est un plaisir pour lui d’assister à la cérémonie d’ouverture de cet atelier de renforcement des capacités des femmes. « Le seul mot que j’ai à dire, c’est de vous dire que je me réjouis d’être parmi vous ce matin. L’année dernière j’ai été présidé une cérémonie très importante qui nominait 50 meilleures femmes entrepreneures de Guinée. Mais j’étais pas du tout satisfait parce que je me suis dis qu’il y en avait beaucoup plus. Je me suis dis que le temps va dessiner la réalité pour confirmer qu’on peut trouver une centaine ou deux cent. Et que des tendances sont parmi les femmes qui sont présentes dans cette salle de formation et peut être celles qui ne sont pas là », a déclaré le président du Patronat Guinéen.
Renchérissant, il a dit : «Nous venons de mettre en place ‘’ERS Guinée’’ et ‘’ERS monde’’, qui vont mettre en place l’autoroute de l’emploi. Surtout ce qui est plus important dans ce projet, il va valoriser l’expertise que nous avons dans notre pays. Je sais que les corps métiers en grande partie les femmes sont des talentueuses et elles ont de l’expertise et elles sont en mesure de pouvoir valoriser leurs compétences.Par exemple, une femme qui fait des sacs en cuir, pourquoi ne pas valoriser cette expertise pour que chanel en France pourrait ne pas coopérer avec une femme qui est talentueuse. Nous avons des cordonniers à Dalaba, nous avons des femmes qui sont à Nzérékoré, nous avons aussi des femmes qui sont de la basse côte et qui ont des talents cachés mais qu’on n’a pas pu valoriser et qu’il faudrait les valoriser », a expliqué le président du CNP-Guinée.
« Notre devoir, c’est d’accompagner les structures existantes et d’en créée d’autres .Et surtout mettre en exherbe l’expertise que vous avez. Essayer de voir comment bouster vos compétences de façon à ce qu’il ait beaucoup plus de femmes entrepreneures. Je souhaite que cet atelier vous serve et qu’il y en ait d’autres », a souhaité El Hann .
La représentante du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) , partenaire financier de cette activité de formation, Mme Marie Abondance, expert technique du projet ‘’Youtrconnelt –Guinée’’, a précisé : «Aujourd’hui, nous sommes à la dernière activité du projet de formation et surtout dans un secteur qui me concerne beaucoup et qui sera l’une de notre priorité pour l’année 2020 à savoir : le secteur agricole », a telle précisé.
Avant de s’interroger : Pourquoi Youtrconnelt ?, c’est un projet nouveau que nous avons décidé de lancer en mois de janvier. Ce projet consiste enfin à appuyer le gouvernement à travers les partenaires, à appuyer le ministère de la jeunesse et de l’emploi jeunes, à appuyer l’APIP et l’AGUIPE par rapport à l’insertion socioprofessionnelle des jeunes (Hommes et Femmes).Je suis là aujourd’hui, dans le cadre de notre partenariat privilégié avec l’APIP. Cette année, le PNUD a accompagné plus de deux cent entrepreneurs .Et l’année prochaine, notre objectif, c’est d’augmenter ce nombre et surtout de faire attention à l’entreprenariat féminin qui aujourd’hui n’occupe que 19% au niveau de l’entreprenariat global en Guinée », a affirmé la représentante du PNUD.
« Le youtrconnelt, est un programme qui a deux composantes : La première composante, est de connecter les jeunes avec le digital, que ce soit des jeunes femmes qui sont à Conakry où dans les régions de la guinée. L’objectif, c’est de pouvoir d’une manière à une autre avec les outils digitaux ou de même avec les GSM, avec des moyens un peu plus classiques de connecter les jeunes femmes et hommes en Guinée. Ensuite le deuxième objectif, c’est le parcours insertion qui favorisera l’insertion socioéconomique des jeunes. Ce parcours est divisé en six (6) billets : Le savoir faire, le savoir vendre, le savoir se vendre, l’éducation financière, l’accès au financement et l’incubation. Ces formations appartiennent à cette logique de progression », a conclu Mme Marie Abondance, expert technique du projet youtrconnelt-Guinée.
Sylla IBRAHIMA kalil pour www.conakrynews.org 625444534