Deux pays africains, le Sénégal et le Ghana, seront parmi les premiers États bénéficiaires du Bouclier mondial contre les risques climatiques créé récemment avec l’appui de l’Allemagne. Foto: Kevin Dettlaff/dpa
Ce programme de formation portera, entre autres, sur le rôle de la diplomatie dans la lutte contre le changement climatique.
La fondation politique allemande Konrad-Adenauer-Stiftung (KAS) organise, entre avril et juin 2023, la troisième édition de son « Académie de diplomatie climatique », un atelier de formation destiné à des jeunes africains subsahariens voulant s’engager sur la lutte contre le changement climatique, auprès de gouvernements ou d’autres parties prenantes. Les participants, âgés de 35 ans au maximum, seront sélectionnés à travers un appel à candidatures, a indiqué la KAS, précisant que l’Académie fait partie de son programme « Sécurité énergétique et changement climatique en Afrique subsaharienne », lancé en 2016 et hébergé dans la capitale kényane Nairobi.
La grande partie de la formation sera dispensée en anglais, et ce, en partenariat avec l’Université Strathmore basée à Nairobi. Fin juin, les bénéficiaires participeront, en présentiel, à une conférence de trois jours à Nairobi. Les frais liés à la participation à cette conférence seront pris en charge par la KAS. La nouvelle édition de l’Académie portera sur « les derniers développements » en matière de science du climat et de politique climatique internationale, ainsi que sur le rôle de la diplomatie dans la lutte contre le changement climatique, a-t-on relevé. Il s’agit notamment du « rôle de la diplomatie climatique dans la mise en place d’une action climatique plus réactive aux niveaux local, régional et mondial », a-t-on souligné.
Comprendre les défis auxquels sont confrontés les diplomates climatiques
L’Académie offrira aux participants l’opportunité de réseauter avec d’autres jeunes leaders de toute l’Afrique subsaharienne et de dialoguer avec des experts et des décideurs politiques sur le changement climatique, a-t-on ajouté. L’objectif est de leur permettre de « mieux comprendre des défis pertinents auxquels les diplomates et les négociateurs sont actuellement confrontés dans leurs efforts pour créer l’élan et les actions nécessaires à la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris sur le climat », a-t-on poursuivi.
Pour être éligible, le postulant doit maîtriser l’anglais parlé et écrit, et être « au moins » étudiant de troisième année du premier cycle dans les matières suivantes : études internationales, sciences de l’environnement, sciences politiques, études du développement ou domaine connexe. Le programme « Sécurité énergétique et changement climatique en Afrique subsaharienne » est conçu en vue d’améliorer le cadre politique et social pour un développement durable respectueux du climat dans la région.
« La lutte contre le réchauffement climatique, l’utilisation durable des ressources et l’adaptation et l’atténuation des risques et des catastrophes liés au climat sont parmi les plus grands défis auxquels le monde est confronté aujourd’hui », a affirmé la KAS, ajoutant que le multilatéralisme et la diplomatie internationale sont essentiels pour trouver des solutions à ces défis mondiaux. Fondée en 1955, la KAS est proche du parti politique allemand « Union chrétienne-démocrate d’Allemagne » (Christlich Demokratische Union Deutschlands, CDU). Elle porte le nom du cofondateur de la CDU et premier chancelier fédéral allemand, Konrad Adenauer (1876-1967) qui a uni les traditions chrétiennes-sociales, conservatrices et libérales.
Avec dpa-news