Ce système permet d’identifier le produit et de retracer son parcours du bord-champ jusqu’à sa destination finale. Photo: Jürgen Bätz/dpa
Via une carte professionnelle multifonctions, ce système permet d’identifier le produit et de retracer son parcours du bord-champ jusqu’à sa destination finale.
En Côte d’Ivoire, plus de 1000 producteurs de café-cacao répondent, désormais, aux exigences du marché mondial en termes de traçabilité de leur production, grâce à une carte professionnelle multifonctions. La carte représente le premier jalon de l’implémentation du système de traçabilité unifié du café et du cacao de la Côte d’Ivoire, a annoncé le gouvernement.
Elle permet notamment d’identifier le produit et de retracer son parcours du bord-champ jusqu’à sa destination finale, a-t-on précisé, ajoutant que cela constitue « une innovation et une évolution majeures pour la filière café-cacao », dans le pays. Dotée d’un « code à réponse rapide » (QR code), la carte professionnelle renferme toutes les informations sur le producteur et son verger, a indiqué le gouvernement ivoirien.
Elle comporte aussi une puce électronique permettant aux producteurs des moyens de paiement bancaires dans les transactions commerciales liées à leurs produits. En effet, les opérations de commercialisation de ces produits s’accompagnent par une forte circulation du cash, exposant les acteurs de la filière aux risques d’agressions et de braquages.
La distribution des cartes professionnelles va s’achever au dernier trimestre 2023, permettant de généraliser le système national de traçabilité en 2024. Elle intervient après l’opération de « Recensement des producteurs de café-cacao et de leurs vergers » (RPCCV) qui a permis de recenser près d’un million de producteurs de café-cacao et d’enregistrer une superficie de 3,2 millions d’hectares de plantations de café-cacao.
Avec une production de deux millions de tonnes par an et une part du marché mondial estimée à 40 pour cent, la Côte d’Ivoire est le premier producteur du cacao au monde. Ce secteur fait vivre cinq millions de personnes dans le pays qui ambitionne de transformer localement 50 pour cent de ses principales productions agricoles, d’ici 2030.
Avec dpa-news
