Le secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée(SLECG), s’est exprimé récemment sur la situation des huit de francs Guinéens demandés comme salaire de base des Enseignants. Le numéro 1 du SLECG, a déclaré que les huit millions de francs Guinéens que sa centrale syndicale revendique il y a de cela un bon moment n’est plus à l’ordre du jour à cause de la pandémie du coronavirus qui a déjà fait des milliers de victimes à travers le monde et continue à faire des victimes nuits et jours.
« Après une analyse de la situation actuelle de notre pays, nous avons estimés qu’après une crise sanitaire, qu’il y aura forcement une crise économique au sein de la société », a fait savoir le secrétaire général du SLECG.
Avant de préciser :« C’est pour toutes ces rasions et comme d’ailleurs, nous n’avons pas tenu mordicus sur les huit millions de francs guinéens comme salaire de base des enseignants qui étaient négociables, nous avons jugés nécessaire de surseoir à cette revendication et reprendre les cours jusqu’à ce que la situation macroéconomique du pays soit favorable », a-t-il précisé .
« Aujourd’hui, nous allons de crise sanitaire en crise économique. Alors que le syndicaliste doit voir les possibilités financières de son employeurs », a conclu Aboubacar Soumah.
A rappeler que les salaires des enseignants grévistes du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) ne sont pas toujours débloqués.
Sylla Ibrahima Kalil pour www.conakrynews.org 625444534