Le Goethe-Institut, l’institut culturel de la République fédérale d’Allemagne, a lancé au Burkina Faso un projet baptisé « espaces pour les cultures orales » (ECHO).
Le projet a pour objectif de transmettre les valeurs et les traditions de manière qu’elles perdurent dans un monde en mutation.
Le Goethe-Institut, l’institut culturel de la République fédérale d’Allemagne, a lancé au Burkina Faso un projet baptisé « espaces pour les cultures orales » (ECHO).
Il s’agit d’une « exposition multimédias qui allie l’analogique, le numérique et dont l’architecture est bâtie sur les cultures orales collectées auprès de plusieurs communautés ethnoculturelles du Burkina Faso », a indiqué le Goethe-Institut. Le projet a pour objectif de transmettre les valeurs et les traditions de manière qu’elles perdurent dans un monde en mutation, a-t-on expliqué.
ECHO est initié en partenariat avec l’université allemande de Göttingen et deux structures burkinabè : le Musée de la Musique Georges Ouédraogo de Ouagadougou et l’association culturelle Compagnie en Art et Intersection (CAI). Le Musée Georges Ouédraogo est un établissement public ayant pour mission de collecter, inventorier et valoriser la musique et les instruments de musique traditionnels au Burkina Faso.
Selon l’Unesco, le domaine des « traditions et expressions orales » englobe des formes parlées extrêmement variées, comme les proverbes, énigmes, contes, comptines, légendes, mythes, chants et poèmes épiques, incantations, prières, psalmodies, chants ou représentations théâtrales. Les traditions et expressions orales sont utilisées pour transmettre des connaissances, des valeurs culturelles et sociales et une mémoire collective. Elles jouent un rôle essentiel pour garder vivantes les cultures, souligne l’Agence onusienne spécialisée.
Avec dpa-news
