Plusieurs mois après leurs arrestations, Foniké Mengué, Ibrahima Diallo et Sékou Yaya par la justice guinéenne pour menaces, incendie volontaire, destruction d’édifices, association de malfaiteurs, coups et blessures volontaires.
Me Salif Béavogui dénonce la lenteur de la procédure judiciaire 60 jours après l’incarcération de ses clients, il exige la libération à défaut d’un jugement juste.
« Depuis plus de 60 jours, ils sont privés de leur liberté. Cela est inquiétant, on ne peut pas interpeler les citoyens, les maintenir en prison et sans les juger ni les libérer. Leur dossier ne connait pas d’évolution notable. Nous n’avons aucun indicateur relatif à leur remise en liberté ou à l’ouverture de leur procès. Une fois de plus, nous dénonçons l’arbitraire et l’injustice et nous exigeons l’ouverture immédiate de leur procès à défaut de leur remise en liberté et pour nous ils bénéficient de la présomption d’innocence et on ne peut pas continuer à les garder indéfiniment en prison en dehors d’un calendrier judiciaire. Nous crions à la lenteur de la procédure que nous nous dénonçons, que nous rejetons C’est un dossier vide », a-t-il fustigé Me Bea dans un audio transmis à notre rédaction.
Mohamed Camara