Dr Bernard Goumou sur l’immersion Gouvernementale :  » Partout où nous sommes passés, j’ai senti de fortes communions entre les autorités et les populations…. »

Dr Bernard Goumou sur l’immersion Gouvernementale :  » Partout où  nous sommes  passés, j’ai senti  de fortes communions  entre les autorités  et les populations…. »

Après quelques jours passés à l’intérieur de la Guinée dans le cadre de la mission de suivi et de contrôle des projets initiés par le gouvernement de la transition,le premier ministre de la transition, Dr Bernard Goumou était face aux médias de la place ce mardi, 21 février 2023,au siège du porte-parolat du Gouvernement à Kaloum, pour faire un compte compte-rendu de sa tournée dans les régions de Kissidougou, dabola, Faranah, Dinguiraye et Boké.Cette rencontre s’est déroulée en presence du ministre porte-parole du gouvernement, Oumane Gaoual Diallo, le ministre de la sécurité…

Devant les médias, le premier minsitre de la transition a d’abord déclaré qu’il est très heureux d’être avec les médias pour s’acquitter d’un devoir qui est celui de rendre compte d’une action publique menée dans le cadre de la redevabilité des acteurs du service public, mais également celle des partenaires de l’État dans l’exécution des missions d’intérêts publics.

Ensuite, Dr Bernard a exprimé sa reconnaissance aux populations de Kissidougou, dabola, Faranah, Dinguiraye pour l’accueil et le sens de l’hospitalité dont telles ont fait montrer à sa délégation et lui-même.

 » Partout où nous sommes passés j’ai senti de fortes communions entre les autorités et les populations , ce qui est très rassurant pendant cette période de transition.J’ai noter le dénouement manifeste de nos populations de l’intérieur du pays et leur attachement à la cohésion sociale, au vivre ensemble et à la paix en Guinée.J’ai été particulièrement touché à le degré de soutien et d’adhésion aux populations à la vision du CNRD et de son président le Colonel Mamadi Doumbouya.Ma présence sur le terrain est une instruction du président du CNRD, président de la transition , chef de l’État, chef suprême des armées, le Colonel Mamadi Doumbouya, qui tient à la proximité avec nos concitoyens.Le but est de prendre toute la mesure des réalités du terrain dans le cadre du suivi et d’évaluation des projets infrastrurels publics afin de les évaluer et s’y nécessaire de prendre des mesures idoines pour les faire avancer.Le chef de l’État a fait de la réalisation des infrastructures publiques une priorité, son véritable cheval de bataille. Vous vous souviendrez donc certainement, il y a sept mois, tout le Gouvernement était en immersion de trente jours, avec la tenue de quatre sessions ordinaires de Conseil des Ministres.De cette expérience exceptionnelle , nous avons pu faire une diagnostic approfondi et rapide de l’état public et relever un manque criard des Infrastructures sociales de base dans nos localités.Une insuffisance, voir une absence de ressources humaines de qualité dans les services déconcentrés.Une insuffisance d’allocation financière pour le fonctionnement des services, l’affaiblissement de l’autorité administrative locale par des ingérence communautaires.La dégradation de la confiance entre l’autorité publique locale et les populations.Un phénomène qui a induit parfois les citoyens de façon regrettable » a expliqué Dr Bernard Goumou, premier ministre chef du gouvernement.

Avant d’ajouter : » Pour y remédier, le gouvernement a décidé de placer le citoyen au cœur du développement. Le citoyen n’est plus un simple instrument de vote réceptacles des promesses politiques.C’est pourquoi, nous avons alloué 43% du budget national de 2023, à l’investissement.Nous sommes entrain d’assainir le fichier de la fonction publique pour procéder à très bientôt à des recrutements qui répondent spécifiquement aux besoins de nos collectivités. Nous avons inscrit dans le budget 2023, l’allocation de 20 % du budget de chaque département des services déconcentrés.La loi portant statut des fonctionnaires, des collectivités locales a été votée.Restaurer également l’autorité de l’État en renforçant le pouvoir des gouverneurs, des préfets, des sous-préfets , des représentants directs de l’exécutif à l’intérieur du pays.Ces dispositifs dénotent la volonté du gouvernement de faire le suivi ndes résolutions fortes de l’immersion et des engagements du gouvernement pris devant le Conseil national de la transition(CNT) lors de ma déclaration de politique générale le 14 Décembre 2022, c’est ce qui justifie les visites de terrain dans les régions. Et fait suite à la signature avec chaque département des contrats annuels de performances » , a- t- il ajouté.

De même, le chef du gouvernement a rappelé quelques étapes de sa tournée à l’intérieur de la Guinée.  » La région de Faranah , est la deuxième étapes de visite de terrain, après celle de Boké.Ainsi donc, depuis le 16 février au 20 , nous avons transmis le message de paix et de cohésion sociale du chef de l’État.Nous avons expliqué aux populations la pertinence de s’approprier au contenu du rapport des assises nationales et de des 45 recommandations. Nous leurs avons expliqué le processus et les résolutions issues du cadre permanent du dialogue inclusif inter-guinéen.Nous avons également renforcé la notion de l’autorité des représentants de l’État selon le décret 513 du 8 decembre 1973 au 8 décembre 2022, portant attribution , organisation et fonctionnement de l’administration territoriale.Nous avons également confié aux gouverneurs, la liste des projets publics dans leurs régions pour un meilleur suivi-evaluation , pour un suivi rapproché de ces projets publics.Nous avons vérifié l’exécution des chantiers publics en cours sur le terrain.Nous avons également vérifié le respect des spécificités contractuelles sur le terrain, le respect des délais contractuels. Et nous avons pris quelques mesures idoines pour débloquer des projets qui étaient en souffrance.Dans la région de Faranah, nous sommes rendus sur dix sept (17) chantiers très importants pour nos concitoyens.Et nous n’avons pas voulu prendre de l’avion pour survoler la réalité, nous avons pratiqué la route, mais très sincèrement le constat fait est alarmant. J’ai eu le premier choc sur la route Mamou -Faranah, rien n’est fait dans le cadre du contrat des travaux d’urgence pour la réhabilitation et la construction de la route.Pourtant, des entreprises ont bénéficiés des avances de démarrage des travaux , mais aucun dispositif en place, absence totale de pavés.Le projet d’extension de l’hôpital de Faranah ,est au arrêt depuis cinq (5) mois par manque de financements.Ce qui est aussi écœurant dans les projets de ces types ,tout ça les autorités administratives ne sont au courant de rien.Les contrats sont attribués à des entreprises à Conakry ,elles font ce qu’elles veulent sans aucune tutelle sur place pour assurer le minimum de suivi des chantiers.Par exemple , à Dinguiraye je me suis rendu sur le chantier de réhabilitation d’une route de 63 Km dans la commune Rurale de Lansanayah , pour une durée contractuelle de sept (7) mois et une avance de démarrage de 20 % payée, de niveau de réalisation des travaux reste encore à désirer ,les informations fournies ne concordent pas avec les réalités sur le terrain » , a -t-il rappelé.

Et de souligner: » Heureusement, dans cette tournée, J’ai pu faire des inaugurations et poser de premières pierres.Le commissariat central de dabola avec le ministre de la sécurité et de la protection civile, un poste de santé à Kankan-Fodé, première pierre de la réalisation du village artisanale de Faranah, avec le ministre en charge de la culture, à Kanbaya , j’ai été impressionné par une initiative communautaire pour la réalisation d’une route de 14 kilometres, qui est entretenue par les fils de Sabafra , un projet estimé à 10 milliards de francs guinéens.Car, les fils ressortissants de cette localité ont déjà effectué des travaux estimés à près de 6 milliards à part des 10 milliards de francs guinéens au compte de ce projet.La communauté a réalisé dans un autre village, un poste de santé et elle a fait appel à l’État pour le personnel soignant », a -t-il souligné.

Sur l’ensemble des projets sur financement de l’ANAFIC, Dr Bernard, a précisé : » Nous avons bien entendu avec échange du Pool financier du ministre en charge de l’administration du territoire et de la décentralisation, nous avons dégelé les comptes des commune rurales de dabola,Faranah, Kissidougou et bissikirima au cours de cette immersion.Pour moi, c’est le fruit évident de l’unité d’action ,d’entente et de sacrifices que chaque population est capable de consentir pour l’intérêt public ».

Pour mettre un terme à ses propos, le premier ministre a mentionné que Les marchés sont attribués à des entreprises sans capacités financières. » Nous allons renforcer les contrôles des contrats de l’État par tous les moyens. Renforcer l’autorité de l’État en replaçant les gouverneurs et les préfets au cœur du développement à la base Le pays est en chantier au cours de cette transition ».

Sylla Ibrahima Kalil, www.conakrynews.org 625444534