Pour avoir une élection crédible, transparente et juste, il faut que les partis politiques acceptent de quitter à la CENI, pour avoir une institution libre, impartiale en charge d’organiser des élections libres, crédibles et surtout, apaisées en République de Guinée voire à travers la sous-région. C’est ce que, Dr Dansa Kourouma, Président du CNOSC, vient de faire savoir aux participants à l’atelier de renforcement des capacités des acteurs du processus électoral, sur l’évaluation du respect des droits de l’homme, organisé du 21 au 22 septembre 2020 à Conakry, par State Wiew International en collaboration IPEP, sous l’appui technique et financé de KONRAD, une ONG allemande basée à Abidjan en Côte d’Ivoire.
En tout cas, nombreux observateurs guinéens sont unanimes sur cette proposition du président du conseil national des organisations de la société civile, qui se batte à travers des plaidoyers afin que la commission électorale nationale indépendante (CENI), soit séparée de la connotation politique.
Pour Dr Dansa Kourouma, est-ce qu’avoir une CENI technique peut arranger les décideurs ? Selon Dr Dansa, ça ne les arrange pas. C’est pourquoi, dit-il, qu’il faut continuer à faire des lobbyings, des plaidoyers, pour faire comprendre aux partis politiques, la nécessité qu’ils quittent la CENI. Parce que, tu ne peux pas être juge et participant.
« Donc, on a besoin aujourd’hui à la CENI, un ancien diplomate, un ancien officier de l’armée, un enseignant à la retraite, un homme de la société civile, un magistrat à la retraite, pourquoi pas un religieux…. », explique Dr Dansa Kourouma, président du CNOSC, aujourd’hui, lors de l’atelier de renforcement des capacités des acteurs du processus électoral, sur l’évaluation du respect des droits humain en période électorale.
Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com