L’Institution Nationale Indépendante des Droits Humains (INIDH) a tenue l’ouverture de sa deuxième session ce vendredi 07 Septembre à Conakry. Une session qui a été marquée par l’évaluation d’un monitoring pour les prisons et à l’élection d’un nouveau rapporteur pour l’institution.
Dans son discours d’ouverture, Docteur Alia Diaby, président de l’INIDH a demandé aux personnels politiques de soigner et assainir le discours politique qui doit être inclusif et exempt notamment de discrimination.
Avant de rappeler à l’Etat et aux syndicats, le droit à l’éducation des enfants et le droit d’accès des citoyens à l’information publique.
« Aujourd’hui, nous estimons qu’il y’a eu beaucoup de rumeurs sur l’état critique des prisons, où les détenus vivraient dans des conditions très déplorables. L’INIDH chargée de défendre les droits humains déploiera à partir des semaines prochaines ses commissaires sur le terrain pour faire le constat sur des lieux d’incarcération à travers le pays », a affirmé le président d’INIDH.
Avant de préciser : « les violences dans les lieux de détention sont des violences horizontales. Nous voulons que dans notre rapport de 2018, qu’il ait un élément important sur les prisons et des informations qui peuvent être utilisées sur le plan international », a-t-il précisé M.Diaby .
A noter qu’au terme de la plénière, les 22 commissaires présents à ladite session ont élu avec sérénité la seule candidate au poste de rapporteur, Mariama Ciré Keita est désormais la nouvelle rapporteur de l’INIDH.
Oumar Konaté 621077446