L’interruption de la chaîne d’approvisionnement mondiale pendant la pandémie a mis en évidence la faible intégration de l’Afrique dans les chaînes de valeur mondiales. Photo: Bernd von Jutrczenka/dpa
La Covid-19 a mis en évidence les insuffisances des industries africaines et la dépendance du continent à l’égard des fabricants étrangers.
L’édition 2023 de la « Conférence économique africaine », principal forum panafricain pour discuter des défis et des opportunités économiques émergents, se tiendra du 16 au 18 novembre en Éthiopie sous le thème : « Impératifs du développement industriel durable en Afrique ». Cet événement est organisé conjointement par la Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (CEA) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Il rassemblera des ministres africains, des partenaires des Nations unies, des représentants clés du secteur du développement et du secteur privé, ainsi que des universitaires et des chercheurs.
Les participants discuteront des défis et des possibilités qui s’offrent à l’Afrique pour stimuler l’industrialisation verte et durable, a indiqué la CEA. Ils débattront de l’intégration dans les chaînes de valeur mondiales pour stimuler la croissance inclusive, de la favorisation des entreprises vertes pour un développement social rapide, de l’exploration des options du secteur privé et le partenariat public-privé (PPP) pour le financement d’une industrialisation durable, de la stimulation des marchés intérieurs africains et des capacités de production afin d’accroître l’autosuffisance et l’autonomie pour de nombreux biens et services de base.
La Conférence sera également l’occasion pour des universitaires confirmés et de jeunes chercheurs de présenter, aux décideurs, leurs travaux de recherche axés sur les solutions. La pandémie de Covid-19 a mis en évidence les insuffisances des industries africaines et la dépendance du continent à l’égard des fabricants étrangers, notamment en ce qui concerne les médicaments et les dispositifs médicaux nécessaires pour répondre à la crise sanitaire, a rappelé la CEA.
En outre, l’interruption de la chaîne d’approvisionnement mondiale pendant la pandémie a mis en évidence la faible intégration de l’Afrique dans les chaînes de valeur mondiales. Des investissements massifs dans les infrastructures, y compris l’énergie, créeront un environnement propice à l’industrialisation du continent, a-t-on souligné, ajoutant qu’il faut apporter une réponse dynamique aux besoins d’infrastructures et d’énergies alternatives ainsi que la garantie d’une gestion et d’une maintenance efficaces.
Avec dpa-news