GIZ Libye : Mise en réseau de 14 centres de formation des femmes

GIZ Libye : Mise en réseau de 14 centres de formation des femmes

Ces centres permettent aux femmes bénéficiaires de développer leurs compétences en couture, une activité génératrice de revenu, et ce, en vue de leur autonomisation économique. Photo: GIZ Libye/Photo de presse/dpa

Ces centres permettent aux femmes bénéficiaires de développer leurs compétences en couture, une activité génératrice de revenu, et ce, en vue de leur autonomisation économique.

En Libye, les 14 centres de développement et de formation des femmes (WDTC), créés dans le cadre d’un projet cofinancé par l’Allemagne et l’Union européenne (UE), se sont mis en réseau afin d’atteindre plus de bénéficiaires. L’information a été rapportée par l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ), chargée de l’exécution du projet en question. « Les équipes de gestion des WDTC ont récemment uni leurs forces et créé un réseau d’échange de connaissances et d’alignement de leurs activités afin d’accroître leur visibilité et d’atteindre davantage de femmes », a-t-on indiqué de même source.

La mise en place des WDTC fait partie du projet « la décentralisation comme contribution à la stabilisation en Libye/Appui aux municipalités », financé conjointement par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ) et l’UE. Ce projet est mis en œuvre par la GIZ en collaboration avec le ministère libyen en charge de la Gouvernance locale, et 30 communes partenaires. Équipés d’ateliers textiles et de machines à coudre professionnelles, les WDTC, dont la couture est une activité clé, ont été conçus pour préparer des femmes à se lancer dans l’entrepreneuriat. Ils mettent en œuvre un programme de formation, développé par la GIZ, et accrédité par le ministère libyen du travail.

La production de textiles peut également générer des fonds pour les WDTC et aider à les transformer en centres commerciaux communautaires durables, d’après la GIZ. En Libye, les femmes ne constituent que 28 pour cent du marché de l’emploi, selon la Banque mondiale (BM). Plus de la moitié des Libyennes actives travaillent dans le secteur public, en particulier dans l’éducation et la santé. Leur présence est moindre dans le secteur privé, l’entrepreneuriat et les emplois bien rémunérés. Le pays affiche l’un des taux de chômage parmi les plus élevés au monde, notamment chez les jeunes et les femmes, d’après la GIZ.

Avec dpa-news