Il faut reconnaître aujourd’hui que la ville de Labé est envahie par des déchets plastiques de toutes sortes. Des bouteilles et leurs bouchons, des sacs à usage unique, des emballages, des couverts, entre autres, pullulent dans le centre urbain et même en périphérie.
Dans les caniveaux, les ménages,les les cours d’eau, et un peu partout, prolifèrent ces déchets plastiques.
« Le phénomène des déchets plastiques est actuellement mondial. (…). Comme vous le savez, de nombreuses manifestations internationales cette année ont porté en partie sur la gestion des déchets plastiques. (…) Tous les pays d’Afrique de l’Ouest sont envahis par ces déchets plastiques d’une manière ou d’une autre. Bien qu’il y ait certains pays où l’on commence à mettre en œuvre des politiques visant à décourager ou à substituer ces sachets plastiques par des sachets biodégradables, notamment à Dakar et à Abidjan. Mais il s’agit encore d’un début. « , a fait savoir Kobéra Diallo.
Avant de preciser: » la prolifération des usines d’eau minérale, en particulier les emballages, ainsi que tout ce qui est marchandises, même pour une petite poignée d’arachides, on vous tend un sachet en plastique. C’est ce qui est devenu très préoccupant », a-t-ilprécisé.
Avant d’ajouter : » Car ces sachets ont des inconvénients très graves pour la santé de l’homme. De plus, ces plastiques polluent énormément la ville, obstruant les caniveaux et les cours d’eau. Ils se décomposent non seulement en laissant des substances, mais ils empêchent aussi la terre de passer. Cela crée des dépôts, des couches, des tas d’ordures et d’immondices », déplore l’inspecteur régional. Poursuivant, il ajoute que « si rien n’est fait, au rythme actuel, les eaux superficielles seront inutilisables dans quelques décennies. Tous les cours d’eau urbains s’assécheront, car ces déchets les envahiront et bloqueront leurs lits. Les saletés qui s’accumulent à cause de ces déchets augmenteront les risques de maladies », a-t-il ajouté.
Sylla Ibrahima Kalil,pour www. conakrynews.org