Des leaders de l’opposition Républicaine étaient devant la presse ce mardi 11 décembre 2018 à Conakry, L’objectif de cette rencontre était de faire le point sur la situation sociopolitique du pays et celle du secteur éducatif guinéen qui tend vers une année blanche
Tout d’abord, le chef de fil de l’opposition El Hadj Mamadou Cellou Dalein Diallo a expliqué les malentendus qui persistent parfois entre la presse et l’opposition mais également entre l’opinion nationale et internationale et l’opposition, parmi ces malentendus, il y a le choix attribué à l’opposition de privilégier l’accord politique face à la loi. Selon lui, bon nombre d’observateurs pensent que l’opposition privilégie le dialogue politique face à la loi bien évidemment le pouvoir en place défend cela. Une manière de renvoyer toutes les charges à l’opposition, a expliqué le Chef de Fil de l’opposition.
Avant de rappeler, les circonstances dans lesquelles l’accord politique a été obtenu «Il est important de rappeler la genèse du dialogue politique, le dialogue politique est né de la violation de la loi par les autorités du pays. Alors, on se retrouve dans une autre situation pour dire comment réparer cette violation de la loi par ces autorités, c’est en ce moment qu’il y a eu le dialogue politique », a fait savoir le président de l’UFDG.
De poursuivre, il a dit : «C’est après avoir usé toutes nos forces dans les dialogues politiques et qu’il n’y a pas de suite favorable qu’on a décidé faire recours aux manifestations dans les rues. Malheureusement, ces manifestations sont suspendues et avec des répressions sanglantes à l’appui à travers lesquelles de nos jours nous sommes à 103 morts. Les manifestations étant une loi prévue dans la constitution est en cours de violation suite à la suspension par le gouvernement », a souligné Cellou Dalein.
Avant de préciser que s’il y avait t une haute cour de justice, qu’ils auraient traduit le gouvernement du président Alpha Condé à la justice pour violation de la constitution.
Par ailleurs, le chef de fil de l’opposition a mis un accent particulier sur la crise qui mine le secteur éducatif guinéen, les 13% du budget alloué dans le secteur éducatif est très petit comparativement aux autres pays de la sous-région.
Pour finir, le président Cellou a exhorté au gouvernement guinéen de faire preuve d’un peu humilité pour éviter une année blanche.
Oumar Konaté 621077446