Les responsables de l’Unité d’Action Syndicale ont animé un point de presse le Samedi 03 Décembre 2017 à Conakry au siège de la COSATREG.L’objectif de cette sortie médiatique était de réaffirmer leur solidarité aux enseignants grévistes du SLECG.
Dans son discours introductif, El hadj Mamadou Aliou Diallo a déclaré aux médias : les membres de l’unité syndicale ONSLG- COSATREG-CGSL-UGTG-UDTG- CGTG CGFOG sont très soucieux de la situation critique de la grève dans le secteur de l’éducation nationale depuis trois semaines. Nous constatons la violation flagrante des conventions 87 et 88 de l’OIT, ratifié respectivement par la République de Guinée depuis 1959. Considérant la violation de la constitution en son article 20. Considérant que la grève déclenchée le 13 novembre 2017 par le SLECG est un acte légal et légitime parce que toute la procédure consacrée en la matière a été respectée. Nous considérons aujourd’hui donc que le gouvernement Guinéen n’a pas du tout respecté la législation du travail et les conventions internationales du travail », a-t-il déclaré M. Diallo.
Renchérissant, il a dit : « Nous invitons les autorités étatiques à ouvrir des négociations. Considérant le refus des autorités en charge de l’emploi du travail de la fonction publique et celle de l’éducation nationale à ouvrir de négociations directes sans condition structurée et formalisée, considérant la légitimité des revendications catégorielles. Nous réaffirmons notre soutien inconditionnel aux camarades syndicalistes ayant déclenchée la présente grève ».
Avant de condamner le mythisme du chef du gouvernement : « Nous Condamnons avec la dernière énergie, le mythisme du premier ministre chef du gouvernement qui est constitutionnellement chargé de la promotion du dialogue social et politique en Guinée. Nous condamnons aussi la sortie médiatique du chef de l’Etat à l’Élisée et à Sékoutouréya confirmant la mauvaise attitude des membres du gouvernement vis-à-vis des syndicats », a fait savoir M.Diallo.
Pour terminer, il a Fustigé les actes discriminatoires, les menaces, intimidations et les arrestations arbitraires à l’encontre des syndicalistes qui ne sont fondés sur des interprétations erronées et incorrectes des dispositions de la législation nationale et internationales du travail.
« Nous déplorons les descentes musculeuses des forces de défense et les forces de sécurité dans les concessions scolaires, le domicile des leaders syndicaux du SLECG ». Indique monsieur Diallo
A noter que toutes ces arrestations et sanctions à l’encontre des enseignants grévistes par l’administration Guinéenne sont dues automatiquement à la grève généralisée déclenchée sur toute l’étendue du territoire national .
Oumar Konaté
Pour Conakrynews.org