À l’occasion de la célébration de la journée mondiale des droits de l’Enfant, les responsables de l’ONG ‹‹Ma FAMILLE ›› ont organisé ce samedi, 20 novembre 2021,une conférence débat à l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia.Cet évènement de grande envergure a connu la présence de certains cadres du ministère de l’action sociale,de la promotion féminine et de l’Enfance,des professeurs de l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia et des représentants des ONG de la place.
Dans son intervention, la présidente de l’ONG ‹‹Ma FAMILLE››, a d’abord rappelé le contexte de justification de cette journée consacrée aux droits des enfants.‹‹Il faut d’abord retentir qu’aujourd’hui c’est la journée internationale des droits.Notre ONG qui s’est fixée comme objectif principal de lutter pour le respect des droits tout en faisant la promotion de l’enfant à travers une assistance. Nous avons organisé cette conférence débats faisant appel à toutes les personnes concernées pour qu’on puisse débattre sur cette cause qui fait de ravages à travers le monde. À travers le film que nous avions projeté, nous parlons de la non scolarisation des enfants et à travers cette conférence nous avions voulu sensibiliser des parents qui refusent de scolariser leurs enfants qui est un droit,pour leur exposer aux dangeux dans les rues ( viol, accident…››, a expliqué Aissata Banne, présidente de l’ONG ‹‹Ma FAMILLE››.
Présent à cette cérémonie, le chef de division protection de l’enfant du ministère de l’action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance,M.Hector Akoï Guilavogui, a déclaré :‹‹ Nous venons de sortir d’une conférence organisée par une jeune association dénommée ‹‹Ma FAMILLE›› qui a porté sur des obligations des communautés de familles dans la réalisation des droits de l’enfant.Je crois que c’est une bonne initiative en cette journée commémorative de l’adoption de la convention relative des droits de l’enfant. Je pense aussi que nous sommes dans un cadre idéal pour faire avancer le droit de l’enfant à savoir l’Université Général Lansana Conté parce que nous avons besoin de faire en sorte que les recherches soient engagées pour que notre compréhension sur les différents problèmes que rencontrent les enfants notamment les pratiques sociales la mutilation génitale, les mariages précoce, viols et tous les autres problèmes auxquels les enfants sont confrontés pour que les étudiants et les professeurs des Universités puissent nous aider à travers les recherches à avoir des résultats qui nous permettent de mieux articuler nos politiques et nos interventions en la matière››, a-t-il déclaré.
Avant d’ajouter :‹‹ nous encourageons les initiatives de toutes les organisations des jeunes.Nous les avons interpellés pour qu’ils puissent s’approcher du ministère en charge pour faire en sorte que leur intervention cadre parfaitement avec les différents engagements de l’État et qu’ils soient encadrés par le ministère de l’action sociale parce que jusqu’à preuve du contraire nous sommes ceux qui avons l’obligation d’encadrer ces organisations pour que les objectifs qui sont assignés à l’Etat et qui sont transférés par moment à ces organisations que ces objectifs ne soient pas déviés,et c’est pour cela que nous leur demandons qu’ils viennent régulièrement nous voir afin de travailler ensemble dans le cadre d’une synergie d’action en se donnant les mains pour aller de l’avant››.
Oumar Konaté pour www.conakrynews.org