Le navigateur Vivaldi intègre un bloqueur de pubs et débarque sur Android

Le navigateur Vivaldi intègre un bloqueur de pubs et débarque sur Android

Vivaldi vient de publier la version 3 de son navigateur web. La grande nouveauté, c’est l’ajout d’un bloqueur de mouchards et de publicités. Désactivé par défaut, il suffira de cliquer sur le petit bouclier à gauche de la barre d’URL pour le faire fonctionner. Il propose deux niveaux d’action : « bloquer les trackers » et « bloquer les trackers et les publicités ». Le blocage des mouchards s’appuie sur la liste Tracker Radar créée par DuckDuckGo. Le blocage des pubs utilise par défaut la liste EasyList.

Cette nouvelle fonctionnalité est plutôt une surprise, car, il y a quelques années, le PDG Jon von Tetzchner nous disait encore qu’il ne souhaitait pas intégrer un bloqueur de pubs dans son produit, par principe. « Au départ, nous ne souhaitions intégrer que le blocage des trackers. En effet, le pistage est un grand problème pour le respect de la vie privée. La publicité classique, en revanche, n’est pas gênante. Elle est importante pour certains éditeurs et elle fait partie de l’Internet. Mais il y a eu une forte demande de la part des utilisateurs pour disposer d’un tel outil », se justifie Jon von Tetzchner.

Autre petite surprise : la présence d’une petite horloge qui permet de programmer des comptes à rebours et des alarmes. « Nous passons tous énormément de temps sur Internet. Mais c’est bien aussi de s’arrêter et de faire une pause. Cette horloge, qui est également visible en mode plein écran, permettra de mieux gérer son temps », nous explique le PDG.

L’autre grande nouveauté est la version Android de Vivaldi. Elle reprend les principales caractéristiques de la version Desktop, comme les favoris Speed Dial, les notes, la capture d’écran, la synchronisation des données d’utilisateur et, bien sûr, le blocage des trackers et des pubs. L’interface de ce logiciel est volontairement moins épurée que celle de Chrome, avec la présence d’une barre de navigation en bas de l’écran et d’une barre d’onglets en haut. Cette dernière peut toutefois être désactivée si l’on veut gagner de la place sur l’écran.

L’un des buts de cette version mobile est de capter de nouveaux utilisateurs. Car, soyons honnêtes, Vivaldi reste pour l’instant un produit de niche avec seulement 1,5 million d’utilisateurs. À noter qu’une version de Vivaldi pour iOS est également prévue, mais l’éditeur ne s’engage sur aucune date.

Source: Vivaldi



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