A l’occasion de l’an 61 de notre souveraineté nationale, notre rédaction a tendu le micro au Directeur Général du Service des Déclarations Descriptives Des importations (DDI) M.Diaty Condé, qui a donné ses sentiments par rapport à cette date historique et il en profiter également pour saluer les efforts du président Alpha Condé dans le cadre de son combat contre le sous-développement et la pauvreté en Guinée.
Interrogé, le Directeur Général du Service Des Déclarations Descriptives Des importations (DDI) ,M.Diaty Condé a déclaré : « En tant que Guinéen, c’est un sentiment de fierté. Nos parents n’ont pas eu la chance de vivre cette liberté. A leur temps c’était l’esclavage, le travail forcé et des corvées de toutes sortes. Grâce à nos pères libérateurs, le ‘’feu Ahmed Sékou Touré et ses compagnons, la guinée est aujourd’hui politiquement libre mais pas économiquement », a déclaré le directeur Diaty Condé.
Avant de lancer un appel pressant à tous nos compatriotes de soutenir le président Alpha Condé dans son combat pour le bien être des guinéens. « Le président Alpha Condé est entrain de mener une lutte acharnée contre le sous-développement et contre la pauvreté au sein de notre pays. Tous les guinéens doivent l’accompagner dans ce sens. Comme l’a s’y bien dit le ‘’feu ‘’ Ahmed Sékou Touré « Tout Indépendance politique sans indépendance économique n’est qu’un l’ère ». Donc notre combat principal doit être mené contre la pauvreté pour que nous puissions gagner notre indépendance économique », a fait savoir le Directeur Général.
Parlant de la liberté en matière d’écriture en guinée, il a dit « Nous avons eu la chance de vivre les trois périodes. Au temps de la révolution, nous avons fait les CER d’enseignement révolutionnaire où j’ai été vice président de l’école primaire jusqu’à l’université. Ensuite au temps de ‘’Feu Général Lansana Conté et le Temps du Prof Alpha Condé. Au temps de la première République c’était la centralisation, la culture. Tout partait de la révolution et tout revenait par la révolution. Donc, il y avait une liberté au sens propre du mot sur le plan de l’écriture. Toutes les plumes se pensaient vers les vertus de la république. Sous la deuxième République, il faut reconnaitre qu’il y a eu une libéralisation de la plume et la prolifération des écrivains. C’est le lieu pour moi de saluer la maison d’édition appelée l’harmattan Guinée, dirigée par le jeune Sanoussy Kaba , qui a beaucoup révolutionné la littérature Africaine », a fait savoir le numéro 1 du service des Déclarations Descriptives des Importations (DDI).
Pour mettre un terme à ses propos, il a signifié que les seules œuvres au temps de la révolution étaient éditées à l’imprimerie ‘’Patrice Lumumba’’, qui imprimait les œuvres qui ne parlaient que de la révolution. Mais avec l’arrivée de Sanoussy Kaba, il a édité plus d’une soixantaine de livres.
Sylla Ibrahima Kalil pour www.conakrynews.org 625444534
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