Selon le ministre italien de l’Intérieur, les rapatriements « volontaires » se généralisent dans les pays d’Afrique du Nord par lesquels passent les migrants.
Le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Piantedozzi, a déclaré que les mesures préventives prises par le gouvernement pour empêcher les départs des migrants de Tunisie et de Libye fonctionnaient « très bien ».
Dans des déclarations publiées dans les médias italiens, le ministre a expliqué que ces mesures ont permis de réduire le nombre d’arrivées irrégulières dans le pays de 60 pour cent en 2024 par rapport à 2023 et de 38 pour cent par rapport à 2022.
Il a ajouté que pour la deuxième année consécutive, les rapatriements de migrants ont augmenté de 16 pour cent. Il a souligné que son gouvernement travaillait avec la Tunisie pour « le renforcement des rapatriements volontaires assistés depuis la Tunisie ».
Rome attend des décisions de la Cour européenne de justice sur la légalité des deux centres de détention mis en place par l’Italie en Albanie dans le cadre d’un accord avec ce pays pour gérer les flux migratoires et traiter les demandes d’asile en dehors des frontières italiennes.
Le ministre a déclaré que les autorités italiennes espéraient reprendre dès que possible les transferts de migrants en situation irrégulière vers ces deux centres. « Ils ne sont pas nécessaires ces jours-ci, car les mesures préventives pour lutter contre les départs depuis la Libye et la Tunisie fonctionnent très bien », a-t-il déclaré.
« N’oublions pas qu’en 2026, les règles de l’UE entreront en vigueur et porteront précisément sur les procédures et les centres de détention tels que ceux que nous avons mis en place », a-t-il déclaré dans une interview au Corriere della Sera.
D’après le ministère italien de l’Intérieur, 180 000 demandes d’entrée en Italie ont été déposées dans le cadre du décret sur les flux 2025, un chiffre qui reflète exactement les besoins en main-d’œuvre étrangère évalués par le gouvernement.
Avec dpa-news
