Le Samedi 04 Novembre 2017 à Conakry, Les responsables de la Commission électorale Indépendante (CENI) ont animé une conférence de presse à la maison des hommes de médias sis à Coleah Moussoudougou dans la Commune Urbaine de Matam. L’objectif de cette rencontre avec les professionnels de la Communication était de faire l’état des lieux par rapport aux préparatifs des prochaines élections Communales et communautaires prévues pour le 04 février 2018 en Guinée. Cette conférence s’est tenue avec la présence du directeur du département transparence, Ahmadou Kaba,la directrice du département planification et fichier électoral, Mme Djenab Touré, le directeur des opérations techniques de la CENI,Etienne Soropogui,le directeur du département Communication et d’autres cadres de cette institution électorale.
A l’entame de son intervention, le directeur des opérations techniques de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a déclaré que tout récemment qu’ à travers un atelier nous que la CENI a organisé dans un hôtel de place qu’ils avaient décliné le chronogramme des élections Communales en Guinée. « A l’issu des travaux qui avaient impliqué l’ensemble des acteurs majeurs du processus électoral de notre pays. On n’est arrivé à la conclusion suivante, organisé les élections communales à la date du 04 février 2018.Ce chronogramme est un chronogramme révisé, parce qu’en réalité la Ceni lors d’une retraite à Kindia avait travaillé pour établir un chronogramme initial mais à cause des malentendus entre les acteurs politiques qui n’arrivaient pas à s’entendre sur tous les contours à définir par rapport aux conditions de la tenue de ces élections communales en Guinée. Finalement nous étions obligé de se retrouver récemment dans un hôtel de la place pour décliner un chronogramme opérationnel des élections communales et qu’on a décliné en 15 failles d’activités et avec 72 sous activités »,a-t-il précisé Etienne Soropogui. Avant de dire que ces différentes activités parlent de la résolution des préalables administratifs et juridiques. « Les activités liées à la mise en jour de la cartographie des bureaux de vote qui sont extrêmement importantes. Les questions logistiques notamment, celles liées à la production et à l’impression des documents de vote, les cartes d’électeurs, les listes électorales et les bulletins de vote », a-t-il souligné.
Parlant des défis auxquels la Commission Electorale Nationale Indépendante est confrontés par rapport à l’organisation de ces élections C communales, le directeur des opérations techniques a fait savoir qu’il y a les défis liés à l’acheminement du matériel électoral, les défis liés aux questions de formation, les défis liés à la gestion des résultats. Avant d’affirmer : « l’organisation d’une élection demande l’implication de beaucoup de personnes. Au niveau des bureaux de vote, nous avons plus de 80 .000 personnes qui seront formés. Nous avait demandé à l’époque au ministère de l’administration du territoire afin de nous aider à connaître le nombre circonscription électorale en Guinée, parce que ce facteur avait tellement suscité des polémiques au niveau de la détermination du nombre correct de circonscription électorale au sein de notre pays. Mais finalement le ministère nous a fait sortir un arrêté qui détermine le nombre réel de circonscriptions électorales et de conseillers. On a obtenu un résultat de 342 circonscriptions électorales dans toute la guinée et qui détermine le nombre de conseillers. Aujourd’hui donc il y a plus de débat à ce niveau-là. Les élections se dérouleront sur ces Trois Cent quarante Deux circonscriptions (42) désormais dans toute la guinée. Ce aspect est une avancée positive dans le processus électoral en cours », a-t-il affirmé M.Soropogui.Avant de souligner qu’il sera très important aujourd’hui que la CENI dans le cadre de son travail puisse laisser des traces positives.
Mme la directrice du Département planification et fichiers électoral, Mme Djenab Touré a signifié que l’objectif de cette rencontre avec les journalistes qu’il était question simplement de leur donner des explications par rapport à l’état des lieux des préparatifs de l’organisation des élections Communales prévues pour le 04 Février 2018 en Guinée. « Comment nous allons travailler pour produire les nouveaux cartes d’électeurs et des listes électorales définitives. Tous ces problèmes sont entrain de d’être organiser au niveau de la ceni pour être dans le délai de la date fixée pour ces élections. Nous avons commencé à améliorer la cartographie de l’ensemble des bureaux de vote depuis 2016, après l’organisation des élections présidentielles de 2015.Donc il était question pour la ceni de tenir en compte des recommandations et rapports des acteurs du processus électoral (Partis politiques, société civile, les partenaires techniques et financiers, les électeurs).Donc après l’ analyse et observation des recommandations des acteurs du processus électoral, nous avons fait une grande mission à l’intérieur du pays .Il était question donc, puisque les bureaux de vote étaient rattachés aux districts et aux quartiers en République de Guinée, cela a duré plus de 10 ans. C’était l’un des facteurs de délocalisation des électeurs. Au niveau de la base des données, quand les bureaux de vote sont fixés au niveau du quartier et le quartier a beaucoup de secteurs et distrcits.Les districts peuvent être distante à 40 et 80 Km de la même localité. Chose qui causait énormément de problèmes aux électeurs », a -telle expliqué la directrice du département planification. Avant de rappeler que la première opération que la Ceni eu à faire, c’était de rattacher l’ensemble des bureaux de vote par secteur. « Donc avons quitté au niveau des districts pour se focaliser au niveau des secteurs et l’équivalent du secteur dans les communes rurales, c’est les villages. Les hameaux ne sont pas encore pris en compte dans le découpage administratif en Guinée. Mais pendant la 1ère République les hameaux était compter dans le découpage administrative.C’est un facteur qui cause aussi de sérieux problème parce qu’il y a de ces hameaux qui sont plus peuplés que leur chefs-lieux qui sont les villages. Donc ces hameaux ne sont pas pris en compte, la ceni sera obligée de délocaliser plus de trois cent (300) électeurs pour leur faire venir au niveau des zones reconnues officiellement par la loi »,a telle conclu Mme Djenab Touré.
Sylla Ibrahima Kalil