La promotrice de Djiwa a réussi à conquérir une clientèle internationale venant de la France, du Canada et des Etats-Unis.
À travers sa marque de sacs à main, Stéphanie Estelle Djamila Kaboret s’est fixé comme objectif de promouvoir le pagne tissé, un tissu africain traditionnel. En créant la maison « Djiwa » en 2020, la jeune Sénégalaise entend démontrer le potentiel esthétique de ce textile et valoriser la main d’œuvre locale capable, selon elle, de confectionner « des pièces d’exception ».
Pour ce faire, Stéphanie collabore avec des associations qui œuvrent à la réinsertion socio-économique des femmes à travers les métiers du tissage. « Nous souhaitons pérenniser les métiers du tissage artisanal et créer une chaîne de valeur forte pour booster l’économie nationale », indique-t-elle dans un entretien accordé à la dpa.
Pour mettre son entreprise sur les rails, la Sénégalaise de 32 ans a bénéficié d’un programme d’accompagnement et d’assistance technique dispensé par l’académie WIC relevant du « Women’s Investment Club Senegal ». Initié en partenariat avec l’agence Allemande de coopération internationale (GIZ), ce programme offre aux femmes entrepreneures un accompagnement de quatre à six mois, qui s’articule autour de différents modules relatifs à la création des entreprises.
Diplômée d’une licence en communication et relations internationales, Stéphanie assure qu’elle a réussi à vendre différents modèles de sacs au Sénégal ainsi que dans certains pays étrangers comme la France, le Canada et les États-Unis. S’inscrivant dans une approche écoresponsable, l’entrepreneure en herbe déclare utiliser uniquement des emballages biodégradables. Elle projette d’ailleurs de mettre en place une unité de production alimentée essentiellement par l’énergie solaire, souhaite lancer un atelier-showroom et élargir la gamme de ses articles. A terme, elle ambitionne de conquérir le marché africain et international.
Avec dpa-news